Paru le 01/01/2000 | Broché 218 pages
préface Dinah Faust | illustrations Tomi Ungerer | collection Roland Dieterle
Est-il facile d'être alsacien au du XXIème siècle ? L'Alsace ne perd-elle pas, petit à petit, sa véritable identité ? Il est indéniable que les cigognes que l'on trouve sur les étals à touristes viennent par milliers de Chine. Elles ont les ailes bien pendantes et des becs d'un autre continent. Les objets traditionnels, costumes, meubles, outils, ont été déposés au musée Alsacien de Strasbourg depuis près de cent ans et rares sont ceux qui en enlèvent la poussière qui s'y amasse en pensant une seconde à leurs ancêtres qui les ont utilisés.
Quant à parler le dialecte alsacien comme le "Schnawel uns gewachse esch" - comme le bec nous a poussé - cela ne devient-il pas tout doucement un exercice de style ? Bien heureux, ceux qui par le théâtre, la littérature et le cabaret défendent encore la culture alsacienne.
Les Kumpels de papi, Luui, Uschéne, Robes et les autres ont été les acteurs de ce monde en pleine mutation. Ils ont cependant su garder leurs racines et leurs traditions tout en cultivant un certain art de vivre.
Pierre Nonnenmacher est né en 1964. Défenseur du patrimoine culturel alsacien, il est depuis de longues années, sociétaire du TAS, le Théâtre Alsacien de Strasbourg. Chasseur dans l'âme et photographe amateur, il aime parcourir les lointaines étendues de la Russie, de la Mongolie au Kamchatka en passant par le Kirghizstan et du Kazakhstan. Proche de la terre et passionné de cuisine, il soigne sa vigne, garde ses moutons et accueille ses amis autour de petits civets mitonnés. Après "le Diable dans les côtes", Il signe ici son deuxième roman autobiographique.
