Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 264 pages
Poids : 320 g
Dimensions : 14cm X 23cm
EAN : 9782707128294
Algérie, le livre noir
Quatrième de couverture
Face aux déchaînements d'horreur en Algérie, l'opinion internationale semble tétanisée. Beaucoup d'observateurs disent : on ne comprend pas, on ne sait pas ce qui se passe vraiment. Certes, nombre d'interrogations demeurent, mais on ne peut dire que l'on ne sait rien. Car des organisations non gouvernementales ont publié sur les violations des droits de l'homme en Algérie, de quelque bord qu'elles viennent, des rapports extrêmement documentés, et qui n'ont pas toujours rencontré l'écho qu'on aurait pu attendre. D'où l'importance de ce «livre noir», réunissant les publications récentes de quatre organisations :
- le rapport de Reporters sans frontières, «Algérie, la guerre civile à huis clos», dénonce l'étrange inaction du pouvoir dans la recherche des assassins de journalistes, l'impitoyable censure qu'il exerce sur la presse et l'interdiction de fait qu'il a imposée de toute enquête indépendante sur les violences ;
- le rapport de mission de la FIDH, «La levée du voile : l'Algérie de l'extrajudiciaire et de la manipulation», établi à partir de témoignages particulièrement accablants recueillis sur place, montre que la lutte légitime de l'Etat algérien contre le terrorisme est menée depuis 1992 en violation complète des conventions sur les droits de l'homme dont il est pourtant signataire (pratique généralisée de la torture, séquestrations arbitraires et disparitions, éxécutions sommaires, milliers de prisonniers d'opinion, exactions encouragées des milices, etc.) ;
- le rapport de l'organisation américaine Human Rights Watch, «Algérie, des élections à l'ombre de la violence et de la répression», revient, à l'issue d'une mission sur place, sur les conditions très particulières des élections législatives du 5 juin 1997 (exclusion de certains opposants, censure, climat de violence, etc.) ;
- et enfin le rapport d'Amnesty International, «Algérie : la population civile prise au piège de la violence», analyse les exactions des groupes armés d'opposition, le rôle singulier des milices d'autodéfense armées par le pouvoir, le «mur du silence» construit par ce dernier pour entraver les enquêtes indépendantes, et l'indifférence de l'opinion internationale.
Un ensemble de textes sans équivalent, qui ne permettra plus de dire : «On ne savait pas.»