Algérie mon amour : journal épistolaire d'un appelé en Algérie (1960-1962)

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 353 pages
Poids : 555 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-296-96813-4
EAN : 9782296968134

Algérie mon amour

journal épistolaire d'un appelé en Algérie (1960-1962)

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Mémoires du XXe siècle

Paru le | Broché 353 pages

Public motivé

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préface Jacques Barrot, Claude Latta


Quatrième de couverture

Algérie mon amour

Journal épistolaire d'un appelé en Algérie (1960-1962)

1960-1962 : 2 ans, 24 mois, 730 jours.

730 lettres écrites avec une régularité de métronome, non par défi ou serment, mais par besoin et nécessité. Besoin de tout dire d'événements qui appartiendraient un jour à l'histoire, de ne rien cacher, même si l'inquiétude de la destinataire est à la clef.

Journal épistolaire que cette chronique au jour le jour de la vie d'un appelé, comme les 1 400 000 jeunes Français du contingent qui firent leur service militaire en Algérie de 1954 à 1962, mais qui ne connurent pas tous la même expérience de ce « maintien de l'ordre » : la guerre n'exista que longtemps après sa fin.

Le destin militaire plaça l'auteur dans un secteur dangereux, celui de la frontière tunisienne, mais à un poste qui l'était moins, celui de responsable chiffre du bataillon, au coeur des informations les plus secrètes, dans une unité en charge du poste de Sakiet sur la frontière même.

Là il fit la découverte de la guerre, telle qu'il ne pouvait l'imaginer : quadrillage, ratissage et accrochages, mais aussi intervention de l'aviation, de l'artillerie, des blindés, déplacement des populations, ramassage des suspects et leur fouille, torture suivie de la « corvée de bois », embuscades qui tuent les copains, garde nocturne avec la peur au ventre, mesquinerie de la vie militaire, chaleur et manque d'eau mais aussi froid et boue.

Par-dessus tout, ce fut la découverte d'un pays magnifique et d'une misère insondable, d'un peuple déchiré et accueillant, avec toute la révolte et l'indignation d'un jeune homme plein de l'idéal humaniste, mais stoppé dans son élan et ses projets d'avenir.

Biographie

Paul Ollier débuta comme instituteur au sortir de l'École Normale de Montbrison (Loire). Au retour du service militaire il enseigna longuement au collège de Boën-sur-Lignon (pays d'Honoré d'Urfé) et reprit les études universitaires. Après l'agrégation, il fut, chargé de cours de littérature comparée à l'Université Jean Monnet de Saint-Étienne et termina sa carrière à l'antenne stéphanoise de l'IUFM de Lyon. Engagé dans le mouvement associatif, il fut cofondateur de la MJC du pays d'Astrée et son président pendant dix ans.