Paru le 18/01/2023 | Broché X-149 pages
Tout public
préface de Gilles Badinet
Face à la défiance de nos gouvernants, en réponse aux urgences et aux crises qui se multiplient, n'est-il pas temps de substituer l'algocratie à la démocratie ?
Aujourd'hui, nos vies se retrouvent sous l'influence de nombreux algorithmes. Il y a ceux qui aident et qui conseillent : le GPS, les algorithmes de recommandation, les moteurs de recherche, les logiciels d'économie circulaire, les sites de rencontre... Il en est une seconde catégorie plus redoutable qui nous oblige et nous emprisonne sans échappatoire possible : les systèmes d'inscription dans les établissements scolaires et universitaires, l'accès au crédit, la fiscalité, la blockchain... et plus récemment toutes les applications pour affronter le Covid.
Omniprésents, ces algorithmes sont-ils seulement indispensables et, si tel est le cas, comment peut-on améliorer à la fois leur fonctionnement, leur légitimité et l'adhésion complète de leurs usagers ?
Face à cette défiance de la politique et de nos gouvernants qui s'installe partout, en réponse aux urgences et aux crises qui se multiplient, n'est-il pas temps de substituer l'algocratie à la démocratie ?
Membre de l'Académie royale de Belgique, Hugues Bersini enseigne l'informatique et la programmation aux facultés polytechnique et Solvay de l'Université libre de Bruxelles, dont il dirige le Laboratoire d'intelligence artificielle. Il est le co-créateur du nouvel Institut FARI financé par le plan de relance de la CEE et dédié à la réalisation d'algorithmes pour les biens publics. Auteur de trois cents publications, il a rédigé également une dizaine de livres d'introduction à la programmation, l'intelligence artificielle et les systèmes complexes qui font aujourd'hui autorité dans le monde académique.
Gilles Badinet est un entrepreneur français, co-président du Conseil national du numérique depuis 2021 et « digital champion » de la France auprès de la Commission européenne depuis 2013. Membre de l'Institut Montaigne, il enseigne à Science Po Paris depuis 2018 où il donne un cours intitulé « Numérique et politique publique ».
