Alice Anderson : childhood rituals

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 76 pages
Poids : 555 g
Dimensions : 25cm X 29cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35733-141-9
EAN : 9782357331419

Alice Anderson

childhood rituals

de

chez Archibooks

Paru le | Broché 76 pages

Tout public

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textes Griselda Pollock, Catherine Grenier, Joanna S. Walker


Quatrième de couverture

Alice Anderson

« Les cheveux de poupée sont une référence directe à mes souvenirs d'enfance. Je me souviens de ces terribles peurs que j'avais lorsque j'étais seule à la maison et que j'attendais pendant de longues heures, le retour de ma mère. À cette époque, je m'inventais des rituels pour calmer mes angoisses. Par exemple, ces rituels consistaient à défaire des coutures de tissus et à utiliser les fils que je récupérais pour attacher certaines parties de mon corps ou d'autres objets. Peu après mes cheveux ont remplacé les fils.

Se souvenir relève d'un processus imaginatif. Bergson disait que parler du passé, c'est rêver. Le temps est mon " matériau " principal, la toile dans laquelle je réinvente mes souvenirs. Je joue avec la dislocation du temps comme les enfants construisent des mondes parallèles. Enfant nous ne pensons pas de façon logique et notre conception du temps n'apparaît certainement pas comme étant une trajectoire linéaire et objective. »


« Dolls hair refers to my childhood memories. I remember the terrible fears I used to have when I was a child left alone at home for many long hours waiting for the return of my mother. At that time I invented rituals for myself to calm my anxieties. These rituals consisted of undoing the thread from seams and I would wind these threads around parts of my body and other objects. Later I began to use hair instead of thread.

The act of remembering generates an imaginative and fictive account of the past. Bergson once said that to talk about the past is to dream. Time operates as my working material, my 'canvas', as I reinvent my memories. I play with the dislocation of time in the same way that children construct parallel worlds. As children, we do not think logically and our conception of time certainly does not operate along a linear or objective trajectory. »