Serie : Allemagne. Vol 3
Collection(s) : Histoire et civilisations
Paru le 15/10/2009 | Broché 327 pages
Public motivé
«Le changement par le rapprochement» était le mot-clé de l'Ostpolitik de Willy Brandt, mais le retour à une unité étatique entre la RFA et la RDA, sous quelque forme que ce fût, paraissait hors d'atteinte dans les années 1970 et même 1980.
La démocratie de Bonn n'était plus considérée comme un «État provisoire», elle semblait inscrite dans la durée. La RDA avait obtenu la reconnaissance internationale qu'elle avait tant convoitée et elle offrait une image de stabilité. On avait tout lieu de penser que les architectes de l'Ostpolitik avaient échoué. Malgré quelques ouvertures, un renforcement des relations commerciales, de nouvelles facilités pour des échanges et des rencontres entre Allemands de l'Ouest et de l'Est, le rideau de fer paraissait immuable et l'unification tributaire d'un processus dont la durée était imprévisible.
Mais à partir de l'été 1989 le monde allait constater que l'Histoire n'avait pas dit son dernier mot dans la «question allemande». En quelques semaines les manifestants de Berlin-Est, de Leipzig et d'autres villes est-allemandes provoquaient la chute du Mur et la fin du régime communiste. En un an à peine, l'Allemagne retrouvait son unité.
À partir des résultats de la recherche récente cet ouvrage a pour objet d'analyser les convergences et les liens entre les deux Allemagnes dans les années 1970 et 1980, au-delà de la division, proposant ainsi des explications à deux aspects surprenants de l'unification, l'absence de violence apparente et la rapidité avec laquelle elle se fit.
Frédéric Bozo, université de Paris III
Cyril Buffet, université de Reading
Corine Defrance, CNRS (UMR : IRICE-Paris)
Jean-François Eck, université de Lille 3
Carola Hähnel-Mesnard, école Polytechnique, Paris
Dierk Hoffmann, abteilung Berlin des Ins. für Zeitgeschichte
Sonia Leverd, IEP de Lille
Hélène Miard-Delacroix, université de Paris IV
Jörg Neuheiser, université Johannes-Gutenberg, Mayence
Patrice G. Poutrus, université de la Ruhr, Bochum
Andreas Rödder, université Johannes Gutenberg, Mayence
Axel Schildt, université de Hambourg
Julien Thorel, université Jean Monnet, Saint-Étienne
Jérôme Vaillant, université de Lille 3
Hermann Wentker, abteilung Berlin des Inst. für Zeitgeschichte
Tobias Wunschik, behörde der Bundesbeauftragten für die Unterlagen des Staatssicherheitsdienstes der ehemaligen DDR (BStU)
Jean-Paul Cahn, professeur de civilisation allemande à l'Université de Paris IV.
Ulrich Pfeil, professeur de civilisation allemande à l'Université Jean Monnet, Saint-Étienne.