Collection(s) : Essais sur le Moyen Age
Paru le 25/08/2009 | Relié 174 pages
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L'étude porte sur la réception littéraire et artistique de la parabole. Les oeuvres retenues (théâtre, roman, poésie) mettent en valeur « l'aller » de l'Enfant qui est un aller vers son être, et le retour qui est un retournement sur soi. Retournement qui peut être aussi celui du père et celui du fils aîné. L'impact de l'artefact sur l'imaginaire des écrivains et des artistes s'inaugure avec l'herméneutique et se poursuit jusqu'à nous, via le jeu médiéval Courtois d'Arras, Lope de Vega, Gascoigne, Voltaire, Schiller, Heine, Musset, Péguy, Kafka, Gide, Martin du Gard, Bove, Rilke, Senghor, Amado, pour ne citer que les plus marquants. Si l'errance de l'Enfant a pu être dissipation d'adolescent, elle aura été aussi une quête angoissée d'un ailleurs de liberté et d'épanouissement. Mais c'est dans les bras du Père, tel que l'évoque le chef-d'oeuvre de Rembrandt, que l'Enfant mûri trouve la vraie Joie.
Marc Bochet est professeur de lettres honoraire, docteur en littérature comparée. Il a publié plusieurs études sur la réception littéraire et artistique de plusieurs figures bibliques, dont Présence de Job dans le théâtre d'après-guerre II en France (1988) aux éditions Peter Lang ; Job après Job (2000) et Jonas palimpseste (2006) aux éditions Lessius ; Salomé, du voilé au dévoilé (2007) aux éditions du Cerf.