Allers sans retour : roman montages en deux volets

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 555 pages
Poids : 710 g
Dimensions : 22cm X 14cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84608-240-2
EAN : 9782846082402

Allers sans retour

roman montages en deux volets

de

chez Edite

Collection(s) : E-dite noir

Paru le | Broché 555 pages

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Quatrième de couverture

Allers sans retour est inspiré par deux faits divers.

À Caudebec, près de Rouen, Roger Verdière, 18 ans, tue une sexagénaire pour la voler, afin de pouvoir aller au cinéma.

Descendu à Paris, il passe le plus clair de son temps dans les salles obscures. Escapade de la durée d'un bal, dans les rues glacées de la butte Montmartre. Arrêté à la lisière de la jungle montmartroise, presque devant un de ces cinémas où il avait l'habitude d'aller, il est condamné à mort en 1939, à la veille de l'entrée en scène de l'armée allemande.

Le lendemain du vendredi saint, à l'aube, Andrée Denis, une Parisienne de 17 ans, est retrouvée debout dans la Marne, tête émergeant de l'eau. Quelques heures avant, elle serait allée au cinéma, à Meaux, où elle ne connaissait personne.

C'est ce que conclut une enquête rapide, à l'aide d'un billet de cinéma, au numéro irréaliste, optant, au bout de deux jours, pour un suicide dépourvu de tout mobile, et bien que personne ne vît la jeune fille au Majestic, et personne ne saura ce qu'elle était allée faire à Meaux.

L'affaire n'aura pas de suite judiciaire.

Une histoire survenue en 1936, à l'aube du Front populaire.

Noyade qui pourrait rappeler celle de Mary Rogers, autre banal fait divers, qui avait inspiré à Edgar Poe Le Mystère de Marie Roget, jamais clairement éclairci.

Différence de taille avec la mort de Marie Roget, personne n'a vu Andrée Denis, vivante, à Meaux.

Deux allers sans retour... sur fond de cinéma.

Biographie

Révélé par Maryan Lamour dans le béton, roman dont la singularité lui a valu d'être comparé par la critique à Joyce et à Céline, premier volet d'un triptyque parisien composé par Les Condors de Montfaucon et Chambres de bonnes - le succube du Temple, Alexandre Mathis, un des très rares romanciers véritablement novateurs de la littérature française contemporaine, amorce, avec Allers sans retour, un second triptyque, tournant autour des pulsions autopunitives avec Edgar Poe Dernières heures mornes, et M. Bill.