Paru le 02/04/2008 | Broché 174 pages
Tout public
Le concept d'«âme slave», véritable morceau d'idéologie française, est une invention littéraire du XIXe siècle derrière laquelle se sont engouffrées des générations de gloseurs cartésiens qui ont étoffé le mythe. Ses composantes flamboyantes, sous le signe de la musique et de la démesure, du sens de la fête et d'un certain décadentisme se retrouvent, entre 1845 et la Révolution bolchevique, dans le microcosme slave très aristocratique du pays de Nice. Et surgissent quelques portraits de femmes au destin exceptionnel dans ce «Pays Bleu», tour à tour, lieu de villégiature, d'exil et de mort.
Martine Arrigo-Schwartz est niçoise, peintre-paysagiste et universitaire. Après deux essais sur la thématique du génie du lieu en pays de Nice, elle signe ici un troisième ouvrage qui s'intéresse plus aux hommes qu'au site. Ancienne élève des Beaux-arts d'Angers, elle est docteur en littérature de l'Université de Nice Sophia-Antipolis, membre de l'Acadèmia Nissarda, membre de l'Institut de Recherches et d'Etudes Pluridisciplinaires sur le Comté de Nice et l'Europe.