Collection(s) : Géographies en liberté
Paru le 03/05/2000 | Broché 222 pages
Public motivé
Quoi de commun entre les toiles de Rembrandt, le cannabis en vente (quasiment) libre et la haute finance internationale ? Tout cela participe au rayonnement d'Amsterdam, qui tente de concilier les images les plus contradictoires. La ville n'a pas réussi à maintenir son rang du XVIIe siècle : un déclin relatif à l'échelle européenne s'est accompagné, à l'intérieur des Pays-Bas, d'une concurrence croissante de Rotterdam et La Haye. A l'ère de la mondialisation, Amsterdam paraît bien petite et elle ne s'est que timidement engagée dans les hautes technologies. Mais une métropole européenne, c'est aussi et peut-être surtout un environnement socio-culturel, un lieu d'échange et d'innovation. A cet égard, Amsterdam, riche des apports des immigrations successives et pionnière de la <
Jean-Claude Boyer est professeur à l'Université Paris 8 (Institut d'études européennes et Institut français d'urbanisme) et travaille au laboratoire Théorie des mutations urbaines (UMR CNRS 7543). Il est l'auteur de Pays-Bas, Belgique, Luxembourg (Masson, 1994) et de Géographie humaine de l'Allemagne (Armand Colin, 1997).