Analyse dialectique des transformations du droit en Nouvelle-Calédonie : la civilisation kanak face à l'impérialisme juridique de la France

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 547 pages
Poids : 936 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-19391-5
EAN : 9782343193915

Analyse dialectique des transformations du droit en Nouvelle-Calédonie

la civilisation kanak face à l'impérialisme juridique de la France

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Lettres du Pacifique

Paru le | Broché 547 pages

Doctorat

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préface du Pr émerite François Féral


Quatrième de couverture

Analyse dialectique des transformations du droit en Nouvelle-Calédonie

L'Etat de droit et l'ordre public en Nouvelle-Calédonie en 2019 est le fruit d'un processus d'exportation de 166 ans du droit républicain issu de la révolution de 1789 et expression de la civilisation judéo-chrétienne, sur un territoire situé à 22 000 kilomètres de la métropole, et de sa confrontation avec le droit coutumier, expression de la coutume, ciment de la civilisation mélanésienne de l'igname, qui s'est constituée depuis mille ans.

Après une colonisation violente puis l'échec avéré d'une décolonisation « à la française », un autre processus de décolonisation accepté par le peuple kanak, suite à une crise insurrectionnelle de quatre années, prit naissance en 1988 et vient à son terme en 2018, avec à la clé, une succession de trois référendums d'autodétermination.

Cet ouvrage rend compte du processus historique et dialectique de cette confrontation qu'éclaire le nouveau paradigme juridique de la reconnaissance de la coutume par l'Accord de Nouméa inscrit dans la constitution française, et tente de définir les contours d'un pluralisme juridique coopératif encadrant l'expression de la souveraineté autochtone kanak dans un droit républicain revisité.

Biographie

Raphaël Mapou est docteur en Droit Public de l'Université de Perpignan, et un chef de clan de la Chefferie d'Unia resté fidèle à la coutume kanak. En tant que militant indépendantiste d'abord engagé sur le plan politique et idéologique, il s'oriente à partir des années 2000 vers la lutte pour le respect des droits autochtones et de la protection de l'environnement autour de la construction de l'usine hydrométallurgique de nickel du Sud de la Grande Terre. Dès 2004, il approfondit la problématique des droits autochtones ou coutumiers en tant que chargé de mission du Sénat Coutumier, puis en faisant office de directeur de cabinet auprès des différents présidents du Sénat Coutumier, jusqu'en 2018. En 2013-2014, il est la cheville ouvrière du chantier engagé par le Sénat Coutumier, portant définition du socle commun des valeurs kanak dont l'aboutissement est la rédaction et l'adoption de la Charte du Peuple Kanak. Sa thèse de doctorat en droit public de l'université UPVD de Perpignan a été soutenue en juillet 2018.
Il est le chef d'une famille métisse, son épouse est d'origine asiatique et ses 5 enfants ont tous fait des études supérieures.