L'ENA est-elle une business school ? : étude sociologique sur les énarques devenus cadres d'entreprise de 1960 à 1990

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 86-IV-40 pages
Poids : 262 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782738450791

L'ENA est-elle une business school ?

étude sociologique sur les énarques devenus cadres d'entreprise de 1960 à 1990

de ,

chez L'Harmattan

Collection(s) : Dynamiques d'entreprises

Paru le | Broché 86-IV-40 pages

Public motivé

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avec la collaboration de Catherine Laval


Quatrième de couverture

Combien d'énarques passent chaque année de l'administration publique à l'entreprise ; au bout de combien de temps vont-ils découvrir cet <> ; dans quelles entreprises entrent-ils ; retournent-ils ensuite dans l'administration ? ces phénomènes ont-ils varié au cours des dernières années ; en un mot, l'ENA dont la mission première est de former l'élite de l'administration française est-elle devenue ou est en train de devenir une business school ?

Pour apporter des éléments de réponse à ces questions Michel Bauer et Bénédicte Bertin Mourot, co-fondateurs et co-animateurs de l'Observatoire des Dirigeants (CNRS), analysent très précisément les parcours professionnels de l'ensemble des diplômés de l'ENA de 1960 à 1990.

Chiffres à l'appui, ils montrent que, contrairement à ce qui se dit souvent et malgré des divergences croissantes entre les logiques de l'administration publique et celles des entreprises, ces mobilités professionnelles habituellement décrites sous le nom de <>, ont plutôt tendance à augmenter.

La force du discours dominant sur la spécificité des grandes entreprises n'interdit pas, bien au contraire, que ces grandes organisations acceptent la hiérarchie administrative définie à la sortie de l'ENA.

Tout se passe comme si les qualités évaluées à la sortie de cette école pour entrer dans la haute administration étaient identiques à celles qu'il faut manifester dans les entreprises.

Les analyses présentées ici manifestent ainsi la force et la pérennité des logiques sociales à l'oeuvre dans le processus de renouvellement de nos élites dirigeantes, et ce alors même qu'elles apparaissent de plus en plus contradictoires avec les logiques de l'efficacité administrative comme avec celles de l'efficacité économique.