Anarchisme, violence et non-violence : petite anthologie de la révolution non-violente chez les principaux précurseurs et théoriciens de l'anarchisme. La violence dans la révolution

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 76 pages
Poids : 118 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782903013936

Anarchisme, violence et non-violence

petite anthologie de la révolution non-violente chez les principaux précurseurs et théoriciens de l'anarchisme

de

chez Editions du monde libertaire

Collection(s) : Brochure anarchiste

Paru le | Broché 76 pages

Public motivé

5.10 Indisponible

édition Fédération anarchiste


Quatrième de couverture

En se réclamant de la libre fédération des individu-e-s et des groupes humains, en se positionnant clairement contre la peine de mort et pour la suppression des prisons et de tout autre lieu de coercition, l'anarchisme a toujours parié sur la capacité des êtres humains à pouvoir vivre ensemble fraternellement et égalitairement, et s'est toujours rangé, de ce fait, sans ambiguité aucune,

A la question de savoir ce qui, de la violence ou de la non-violence, fonde le rêve libertaire, la réponse ne souffre aucune interprétation : c'est la non-violence !

L'Etat, le capitalisme, le militarisme, les religions, le patriarcat, le fascisme, les totalitarismes... qui sont au coeur du pourquoi et du comment des oppressions et des exploitations - qui génèrent depuis toujours les cent mille et une petites et grandes violences politiques, économiques, sociales, culturelles... de notre quotidien-, se laisseront-ils abolir bien gentiment ou réformer ? Une armée non-violente ne demeurera t elle pas toujours une armée ? Des capitalistes "non-violents" ne seront-ils pas toujours des exploiteurs ?

Bref, même si on prend pour acquis qu'il est certains moyens (la torture, le terrorisme aveugle..) avec lesquels il est hors de question de transiger, qu'il va de soi que l'évolution primera toujours sur la révolution, l'évidence n'impose-t-elle pas d'oser le courage du pragmatisme ?

Et au débat, nécessaire, sur la morale, ne doit-il pas se substituer un débat, impératif, sur les conditions politiques, économiques sociales... de la mise en oeuvre de cette morale ?