Paru le 15/07/2020 | Broché 100 pages
traduit par Aurora Delgado | préfaces Gordiano Lupi, Jean-François Fogel
C'est Joseph Brodsky, autre poète chassé d'un pays socialiste, qui l'affirme : « Dans notre profession, cette condition que nous appelons l'exil est, avant tout, un événement linguistique : être éjecté de sa langue maternelle et s'y réfugier aussi. »
Telle apparaît Zoé Valdés après un quart de siècle d'exil parisien. Parfaitement avertie que tout boulevard haussmannien débouche de droit sur une rue havanaise, elle écrit au fil d'une vie perdue et regagnée au jeu des mots et de la mémoire. Être ici, ne plus être là-bas. et pourtant rester soi-même. (...)
Zoé Valdés est née en 1959 à La Havane (Cuba). Romancière, poétesse, scénariste, elle s'exile en France parés la publication de son roman Le Néant quotidien.
La Douleur du dollar, La Femme qui pleure, Café Nostalgia ont fait d'elle une romancière à succès, et l'une des plus célèbres représentantes actuelles de la littérature cubaine. Ses livres sont traduits partout dans le monde.