André Breton et l'art magique : exposition, Villeneuve-d'Ascq, Lille Métropole, musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, du 24 juin au 15 octobre 2017

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 63 pages
Poids : 335 g
Dimensions : 21cm X 29cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86961-161-0
EAN : 9782869611610

André Breton et l'art magique

exposition, Villeneuve-d'Ascq, Lille Métropole, musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut, du 24 juin au 15 octobre 2017

chez Lille Métropole Musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut

Paru le | Broché 63 pages

Tout public

9.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Fondateur en 1924 du surréalisme, l'un des mouvements les plus féconds du siècle, et membre de la Compagnie de l'Art Brut dès sa création en 1948, André Breton est une figure centrale au LaM, Lille métropole musée d'art moderne, d'art contemporain et d'art brut. C'est l'un des premiers à s'être intéressés, entre les deux guerres, à « l'art des fous » et au rôle de l'inconscient dans la création artistique. Lors de la vente de sa collection en 2003, le musée s'est porté acquéreur d'un ensemble d'oeuvres et documents autour de l'art brut et n'a cessé, depuis, de tisser des liens avec cette figure incontournable de l'histoire de l'art du XXe siècle. Cet ouvrage constitue le catalogue de l'exposition qui réunit autour du fonds du LaM un ensemble de peintures, sculptures, manuscrits, objets naturels ou extra-occidentaux ayant appartenu à Breton, empruntés à divers prêteurs publics et privés. Il suit le fil rouge de L'Art magique, texte publié au Club français du livre en 1957, où l'on retrouve certaines de ses obsessions : l'automatisme, la métamorphose, le désir et le merveilleux...

Deux ans après la parution de L'Art magique, André Breton organise la célèbre Exposition inteRnatiOnale du Surréalisme (EROS) qui prend pour thème l'érotisme, ce « lieu privilégié, théâtre d'incitations et de prohibitions, où se jouent les instances les plus profondes de la vie ». Il tente, sans succès, d'y inclure l'artiste turc Yüksel Arslan. Pour des raisons administratives, ce dernier ne gagne Paris que deux ans plus tard. Il rencontre alors André Breton et Jean Dubuffet, mais maintient ses distances avec l'un et l'autre. Au croisement de la culture orientale et occidentale, il se nourrit de la lecture de livres dont il retranscrit des passages dans des albums avant de composer ses peintures associant textes manuscrits et motifs. Ses champs d'intérêt sont multiples : on trouve l'histoire, la philosophie, la psychanalyse, la psychiatrie, la littérature ou l'art brut. Pour la première fois en France, l'exposition retrace le parcours de cet artiste récemment disparu.