Andreï Makine et la francophonie : pour une géopoétique des oeuvres littéraires

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 294 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 14cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-343-09113-6
EAN : 9782343091136

Andreï Makine et la francophonie

pour une géopoétique des oeuvres littéraires

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Littératures comparées

Paru le | Broché 294 pages

Public motivé

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préface de Ricard Ripoll


Quatrième de couverture

Andreï Makine et la francophonie

Pour une géopoétique des oeuvres littéraires

Arrivé en France en 1987, Andreï Makine commence à écrire ses romans en français. Ses livres ne cessent de nous confronter à un univers multidimensionnel, multiculturel. Vu la diversité des genres dans lesquels l'auteur s'impose, le visage qu'il nous montre est très spécial, toujours changeant. Écrire, pour Makine, c'est inventer un espace géo-littéraire qui paraît se déployer de la valise sibérienne du Testament français, roman couronné non seulement du Goncourt, mais aussi du Prix Médicis et du Prix Goncourt des Lycéens en 1995.

Ainsi, ce livre aborde-t-il les ouvrages publiés entre 2000 et 2010, à part Le Testament français qui se comprend comme la matrice des autres. L'étude d'Erzsébet Harmath dépasse une simple perspective narratologique ou autobiographique, perspective adoptée par de nombreux critiques de Makine. La monographie exploite l'espace géopoétique de l'auteur, que nous considérons comme un « monde en archipel » permettant, voire favorisant, l'émergence des connexions, des liens - poétique, générique, géographique... - dès lors inédits, entre divers champs de pensées. Il s'agira plutôt d'entrer dans cet espace « rhizomatique » contourné d'un texte à l'autre, non seulement pour l'habiter et le connaître à fond, mais surtout en vue d'expérimenter ses lignes de fuite génériques.

Biographie

Erzsébet Harmath est essayiste hongroise, née en Roumanie, diplômée de l'université de Sibiu (ville multiculturelle en Transylvanie, en hongrois : « Nagyszeben », en allemand, comme ancien centre saxon : « Hermannstadt »). Elle a soutenu sa thèse de doctorat à l'université de Szeged (Hongrie). Après avoir enseigné dans un lycée de sa ville natale et à l'université de médecine Semmelweis et travaillé, à Budapest, pour IBM, elle partage à présent son temps entre la Transylvanie et la Hongrie, en continuant ses recherches en géopotétique et en narratologie.