Annales de la Société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet, n° 13-14. La Pensée libre, 1941-1942

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 358 pages
Poids : 490 g
Dimensions : 16cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8059-2046-2
EAN : 9782805920462

La Pensée libre, 1941-1942

de , ,

chez Aden éditions

Serie : Annales de la Société des amis de Louis Aragon et Elsa Triolet. Vol 13-14

Paru le | Broché 358 pages

Public motivé

Revue
19.00 Disponible - Expédié sous 48h ouvrés
Ajouter au panier

réédition suivie de textes de Aragon, Claude Morgan, Henri Lefebvre


Quatrième de couverture

La revue La Pensée libre a été une des toutes premières publications de la Résistance. Son premier numéro a paru clandestinement en février 1941, le deuxième et dernier, un an plus tard. Elle a été fondée par trois intellectuels communistes, l'écrivain Jacques Decour, le philosophe Georges Politzer, le physicien Jacques Solomon. Ils ont été arrêtés en 1942 par la police française et remis aux Allemands qui les ont fusillés.

Au moment où la France était au fond de l'abîme engendré par la défaite de juin 1940, alors que l'ensemble des journaux martelaient que le triomphe des nazis était durable et qu'il n'y avait d'autre solution que d'accepter le régime de Pétain, La Pensée libre venait apporter une lumière toute différente sur la réalité de ce qui se mettait en place.

Elle mettait à nu la nature du régime hitlérien et celui de Vichy. Elle les replaçait dans l'histoire respective des deux pays, montrait quelles étaient les forces qui les avaient soutenus, la nature de ce qui les unissait et surtout, elle indiquait de la façon la plus claire ce qu'ils amèneraient. Les informations données faisaient toucher du doigt le fantastique bond en arrière de civilisation que les nazis et Vichy étaient en train d'imposer. Pour ceux des Français qui ne s'y résignaient pas - et comment s'y résigner au vu de ce que présentait La Pensée libre ? -, la seule réponse possible était la lutte.

La Pensée libre était une revue de combat et c'est parce qu'elle était une revue de combat qu'elle pouvait parler si haut et si clair.

La reproduction des deux numéros de La Pensée libre est suivie d'un appareil critique et de textes d'Aragon, de Claude Morgan, d'Henri Lefebvre qui rappellent qui étaient ces résistants de la toute première heure.