Anthropocène, âge du désastre : les catastrophes industrielles et leurs imaginaires

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 118 pages
Poids : 60 g
Dimensions : 10cm X 16cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-919380-77-0
EAN : 9782919380770

Anthropocène, âge du désastre

les catastrophes industrielles et leurs imaginaires

de

chez Editions Deux-Cent-Cinq

Collection(s) : A partir de l'Anthropocène

Paru le | Broché 118 pages

Public motivé

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coédition Projet de recherche international Anthropocène, métropolisation et sociétés (Cité anthropocène)


Quatrième de couverture

Qu'est-ce qu'une catastrophe ? Qu'est-ce qu'un désastre ? Comment ces phénomènes ont-ils caractérisé de manière implacable l'aventure industrielle des deux derniers siècles ?

L'époque de l'Anthropocène est animée par une inépuisable obstination. Si le désastre constitue toujours une occasion pour faire de la philosophie, la meilleure manière de l'interpréter, consiste à en interroger les mécanismes cruels et les responsabilités profondes qui l'ont engendré.

Ces événements ne sont pas seulement les résultats des arcanes de la technologie. Ils s'ancrent souvent dans la banalité de notre quotidien. Derrière des objets que nous considérons insignifiants se trouvent la chimie, la pétrochimie, la métallurgie, l'aliénation de la production en série, mais surtout le sacrifice de millions d'individus qui souffrent des conséquences de tous les désastres qui ont accompagné l'aventure industrielle de l'humanité.

L'Anthropocène serait-il alors l'âge du désastre ? Ces phénomènes marquent-ils une continuité ou une rupture ? Une chose est certaine : l'Anthropocène semble bien être l'époque des bilans et non celle des choix décisifs. Ces derniers, hélas, nous les avons pris au XIXe siècle.

Ce livre remet en question deux siècles de catastrophes à travers une posture interprétative « humaniste », au coeur desquels l'homme est l'acteur et responsable principal. Progrès, imaginaire, désastre environnemental et narrations du mensonge se croisent en un récit qui rend encore plus tragique et nécessaire la réflexion anthropocénique, la seule qui pourra essayer d'éteindre les étincelles des nombreux incendies en cours.