Antonio de La Gandara : gentilhomme-peintre de la Belle Epoque, 1861-1917

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 143 pages
Poids : 794 g
Dimensions : 22cm X 26cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-35340-287-8
EAN : 9782353402878

Antonio de La Gandara

gentilhomme-peintre de la Belle Epoque, 1861-1917

chez Gourcuff Gradenigo

Paru le | Relié 143 pages

Tout public

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Quatrième de couverture

Antonio de la Gandara

Gentilhomme - peintre de la belle époque 1861-1917

Né d'un père mexicain et d'une mère anglaise, Antonio de La Gandara suit les cours de l'École des beaux-arts et rejoint les classes de Gérôme et de Cabanel en 1878 à l'âge de 16 ans. En 1882, il expose au Salon des Artistes Français où il reçoit sa première médaille. C'est en 1885 qu'il fait la connaissance du comte Robert de Montesquiou et de son ami Gabriel Yturri. Séduit par les oeuvres de l'artiste, inspirées de celles de Goya, Ribot et Vélasquez, Robert de Montesquiou s'active à faire connaître le jeune peintre auprès de l'aristocratie dont il devient un des artistes favoris.

Peintre mondain couvert d'honneurs, La Gandara est un familier de la comtesse de Noailles, d'Anatole France, d'Henri de Régnier, de Gabriele D'Annunzio, de Maurice Barrès, mais aussi de Debussy, Saint-Saëns et Satie. Grâce à son frère Édouard, membre de la troupe de Sarah Bernhardt, il pénètre l'intimité du monde du théâtre et de l'Opéra, dont il fréquente les « étoiles ». Ce sont ces différentes figures qui peuplent son oeuvre, au point d'en faire un témoignage exceptionnel de la vie artistique et mondaine de la toute fin du XIXe siècle, le monde de Marcel Proust, qu'il a également croisé.

S'il est un témoin privilégié de la Belle Époque, le talent de La Gandara s'exprime aussi dans les nombreuses représentations de jardins, notamment du parc de Versailles, dont il aime représenter les statues et les allées, se délassant ainsi de longues séances de pose avec une clientèle parfois capricieuse.