Apprentissage de la lecture et compréhension d'énoncés

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 368 pages
Poids : 684 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9782859395001

Apprentissage de la lecture et compréhension d'énoncés

chez Presses universitaires du Septentrion

Collection(s) : Psychologie cognitive

Paru le | Broché 368 pages

Professionnels

24.39 Indisponible

Quatrième de couverture

Ce recueil concerne la période qui s'étend de Copernic à Newton : le temps d'une révolution astronomique et de la naissance de la science classique. Les douze articles qui le composent décrivent une conjoncture intellectuelle et scientifique historiquement située, saisie dans sa continuité et dans ses ruptures à travers des auteurs comme Porta, Kepler, Descartes ou Newton, mais aussi à travers des savoirs aussi divers que l'astrologie, la physiognomonie, l'art des machines ou la métaphysique.

L'enjeu dépasse la période concernée. A propos de la science, on y confronte une épistémologie innocemment réductrice à ce que fut l'histoire effective des exemples fondateurs sur lesquels cette épistémologie croit pouvoir s'appuyer. Le propos est d'échapper au cercle d'une histoire qui sélectionne dans les savoirs et les sciences du passé ce qui répond aux normes d'une scientificité intemporelle, et d'une épistémologie qui prétend tirer d'un passé qu'elle censure, gauchit et parfois travestit, les normes au nom desquelles en réalité elle le normalise.

La science n'est pas un empire dans un empire. Le chercheur s'y met tout entier en jeu, en y investissant toute sa culture. Tout ce qu'il sait, mais aussi tout ce qu'il croit savoir, y compris dans des domaines à nos yeux extra scientifiques. Par là s'explique que ce recueil ne sépare pas en Porta le curieux d'optique du physiognomoniste, en Kepler l'astronome de l'astrologue ou du théosophe, en Descartes le théoricien de la vision du métaphysicien, ou en Newton le fondateur de la mécanique céleste de l'alchimiste. Non pour brouiller les cartes, mais pour historiciser la notion d'esprit scientifique, et lui rendre l'épaisseur de son passé.