Arabo-islamisation de l'Afrique septentrionale : des enjeux médiévaux aux politiques postcoloniales

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 411 pages
Poids : 640 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-14-048381-3
EAN : 9782140483813

Arabo-islamisation de l'Afrique septentrionale

des enjeux médiévaux aux politiques postcoloniales

de

chez L'Harmattan

Collection(s) : Histoire et perspectives méditerranéennes

Paru le | Broché 411 pages

Public motivé

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préface de Kamel Bouamara


Quatrième de couverture

Arabo-islamisation de l'Afrique septentrionale

Des enjeux médiévaux aux politiques postcoloniales

Que les premiers musulmans aient voulu, après la mort du Prophète, étendre l'islam à d'autres peuples, peut être compréhensible, dans une certaine mesure, car tel est le but de toute idéologie. Qu'ils aient utilisé la force pour conquérir des territoires et soumettre leurs populations peut s'entendre aussi à condition de ne pas sortir les choses de leur contexte initial.

En revanche, que des dirigeants politiques croient, aujourd'hui, à l'aube du 3e millénaire, qu'ils sont délégués par Dieu pour l'imposer partout où ils sont par la force comme dans le passé, cela relève d'une vision périmée de la notion de gouvernance, car le monde a changé considérablement depuis les temps médiévaux et les mentalités ont évolué à une vitesse irréversible.

Or, dans tous les pays nord-africains actuels, qu'aucun Arabe ne connaissait avant le VIIe siècle, les pouvoirs qui se sont succédé, depuis la décolonisation, se sont emparés de l'islam pour en faire expressément la religion de chacun des États naissants et lui ont adjoint la langue arabe classique comme seule référence identitaire des futures nations souveraines.

Biographie

Après une carrière d'enseignant de français en Algérie de vingt ans, Amirouche Chelli obtient une mise en disponibilité et part en France pour y poursuivre des études supérieures. En 2009, l'Éducation nationale algérienne refuse de lui proroger sa disponibilité pour finir sa thèse déjà entamée, le somme de réintégrer son poste et finit par le révoquer malgré un recours adressé au Ministre de l'époque. Il est, depuis 2012, professeur de Lettres modernes dans un collège de la banlieue parisienne où il a décidé de s'établir définitivement.