Collection(s) : Surya
Paru le 30/11/2018 | Broché 83 pages
préface Michel Camus | avec la reproduction de quinze dessins de Claudine Goux
Silvaine Arabo a publié à ce jour trente-cinq recueils de poèmes (publiés chez Editinter, La Bartavelle-Editeur, dans la Collection du Club des Poètes, chez Encres Vives ou encore chez Guy Chain belland) ainsi que trois recueils de Réflexions et Aphorismes et deux essais (Paris et Londres chez Baudelaire, Huysmans et Oscar Wilde et Poésie et Transcendance). Ses textes ont paru dans de nombreuses revues françaises (Arpa, Jointure, Vivre en Poésie, Les Cahiers de la rue Ventura, Jalons, Traces, Résurrection, Poésie/première, Phréatique, etc.) mais aussi dans des revues étrangères (Canada - invitée d'honneur de la revue québécoise Arcade -, Roumanie (revue Cronica), Inde (PPHOO), Belgique (L'Arbre à Paroles, Inédit Nouveau). Elle apparaît dans une dizaine d'anthologies et sur de très nombreux portails de l'Internet. Sa poésie a été traduite en anglais, espagnol, italien, roumain, hindi et, plus récemment, en tchèque.
Silvaine Arabo a créé deux sites sur Internet et, en 2001, la revue « de poésie, d'art et de réflexion » sur support papier : Saraswati.
Elle fut par ailleurs, pendant cinq ans, directrice littéraire des Editions de l'Atlantique. Silvaine Arabo conduit parallèlement un travail de plasticienne et a exposé à Paris (dans plusieurs Galeries du Marais et à l'Orangerie du Sénat), en province et à l'étranger (Chine, Japon) où elle a remporté plusieurs Prix d'honneur pour ses oeuvres.
Jean Rousselot évoque la poésie de Silvaine Arabo « ...dont le Souffle transcende les mots, les idées et les choses d'ici. »
Pour Jean-Pierre Rosnay, poète et éditeur :
« Silvaine Arabo est assurément l'une des plus belles et hautes voix de la poésie actuelle. »
Pour Jean-Marcel Lefebvre, poète et critique :
« Rares sont les poètes contemporains qui font preuve d'un souffle aussi porteur que celui de Silvaine Arabo... On pense à du Saint-John Perse révisé par Jean Grosjean. »
Des harangues traversent, envoûtent les caravanes passagères. Une oasis au loin, affleurant d'hypothétiques neiges, mesure en lames de feu tout grain éclaté, toute gestation qui se lèverait chant.
La conscience bouge, s'étale en grappes. Des mirages pour l'assoiffé, des revendications d'oiseaux sous la trame pâle des minéralités.
Une verdeur passagère a clamé tous les possibles.
