Arletty : si mon coeur est français

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 249 pages
Poids : 357 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
ISBN : 979-10-210-1965-2
EAN : 9791021019652

Arletty

si mon coeur est français

de

chez Tallandier

Collection(s) : Biographie

Paru le | Broché 249 pages

Tout public

18.90 Indisponible

Quatrième de couverture

Arletty ! Immédiatement, on pense à sa célèbre réplique : « Atmosphère, atmosphère. Est-ce que j'ai une gueule d'atmosphère ? » Et que dire de « Si mon coeur est français, mon cul est international » répondant ainsi aux accusations de collaboration pendant l'Occupation.

De 1940 à 1944, Arletty a été l'actrice française la plus populaire, et, de loin, la mieux payée de son temps, invitée dans les salons les plus huppés de la Collaboration artistique et politique de Paris, et amoureuse à la folie d'un bel officier allemand, membre du parti nazi depuis 1938, un ami personnel de Goering. Pourtant, a-t-elle objectivement collaboré ?

Preuves à l'appui, David Alliot montre que l'Occupation a été la période la plus riche et la plus intense de la vie de l'actrice. Son chant du cygne, aussi.

Longtemps, le silence a entouré les amours féminines qu'Arletty entretenait secrètement. Grâce à des archives inédites, David Alliot brosse le portrait de la môme de Courbevoie, cette belle et insolente Garance des Enfants du paradis, avec son accent des faubourgs, ses répliques cinglantes et son anticonformisme, qui paiera cher sa passion pour un « boche ». À la Libération, elle sera arrêtée et emprisonnée quelques semaines pour « trahison » et « collaboration avec l'ennemi » mais jamais condamnée.

Avec subtilité, David Alliot retrace cette période de la vie d'Arletty où on la voit côtoyer Jacques Prévert, Jean-Louis Barrault, Pierre Brasseur ou Sacha Guitry, tant elle a été l'une des actrices mythiques du cinéma français.

Biographie

Spécialiste de Louis-Ferdinand Céline, David Alliot est l'auteur du remarqué D'un Céline l'autre, publié dans la collection « Bouquins » chez Robert Laffont.

Du même auteur : David Alliot