Collection(s) : Penser le temps présent
Paru le 20/08/2021 | Broché 214 pages
Public motivé
Cet ouvrage reconsidère le racisme nazi et fasciste dans une perspective inexplorée et originale. Après les lois pour « la défense de la race », promulguées en Allemagne (1935) puis en Italie (1938), les communautés arméniennes durent prouver que les Arméniens n'étaient pas assimilables aux Hébreux sémites, avec lesquels ils avaient en commun quelques caractéristiques, comme la condition diasporique, mais qu'ils appartenaient à la « race aryenne ».
Les arguments avancés pour étayer « l'aryanité » des Arméniens étaient nombreux et, dans le contexte allemand, sensiblement différents par rapport à celui italien.
En Italie l'appartenance des Arméniens aux peuples chrétiens ainsi que leur proximité culturelle de l'Europe ont eu une influence positive sur leur sort, outre le contraste historique avec la Turquie, tragiquement confirmé dans les années de la Première Guerre mondiale, qui a vu l'Empire ottoman en guerre contre l'Italie et allié de l'Allemagne.
Enrico Ferri est professeur de Philosophie du droit et d'Histoire des pays islamiques à l'Université Niccolò Cusano (Rome). Ses domaines de recherche concernent l'anarchisme, la philosophie politique grecque, l'islam et les relations entre les monothéismes abrahamiques, la pensée de Julius Evola et de la nouvelle droite européenne. Parmi ses dernières publications : Studi su Max Stirner (2021) et The Myth of Western Civilization (2021). Il a été l'un des fondateurs et rédacteurs de la revue en langue italienne Zeithun consacrée à l'histoire et aux questions arméniennes (blog de l'auteur : www.ferrisstudies.com).
