Collection(s) : Collection d'esthétique
Paru le 21/02/2007 | Broché 368 pages
Public motivé
Depuis le début des années soixante, les arts d'avant-garde sont marqués par deux problèmes à la fois sociaux et esthétiques : l'environnement et la participation du spectateur.
Dans cet ouvrage précurseur, Frank Popper, par ses analyses, éclaire la fonction nouvelle de l'artiste dans les sociétés d'aujourd'hui. Arts plastiques et du spectacle, poésie, musique, multimédia : autant de domaines où le praticien se voit investi de responsabilités jusque-là inédites à l'égard de ses camarades de travail et surtout du spectateur, qui intervient à divers degrés dans le processus de conception et de création. Mais ce nouvel art « populaire » se situe à l'opposé de toute « simplicité » ou « naïveté » : il est lié aux sciences et aux techniques de notre temps, à la cybernétique et l'informatique par exemple. Partout se précisent des phénomènes de groupe, de masse, de création collective.
Il était donc indispensable de redéfinir les relations entre l'artiste, le théoricien et le spectateur, et de faire apparaître la formation d'une nouvelle pensée esthétique.
Théoricien de l'art, critique, commissaire d'exposition, Frank Popper est professeur émérite en esthétique de l'université Paris 8-Vincennes. Il a notamment publié chez Klincksieck Réflexions sur l'exil, l'art et l'Europe (1998). Derniers ouvrages parus : From Technological to Virtual Art (MIT Press, 2007) et Écrire sur l'art. De l'art optique à l'art virtuel (L'Harmattan, 2007).