Paru le 16/06/2016 | Broché 191 pages
Tout public
À partir du milieu du 19e siècle la réalité devient l'enjeu central de l'art. L'art moderne est dominé par la question de la représentation. On assiste à l'avènement de l'art comme pensée, comme interrogation spécifique sur le réel. L'art devient principalement outil de connaissance et de transformation du monde. Mais en même temps apparaissent les « dangers » que constitue, pour le pouvoir économique et politique en place, cette liberté nouvelle de l'artiste vis-à-vis du carcan idéologique dominant.
Ce livre comprend deux parties :
La première est une lecture de « l'art contemporain » en tant qu'institution culturelle et financière néolibérale de type totalitaire et de son formalisme exhibitionniste, s'appuyant sur un déni du sens et de l'altérité.
La seconde décrit diverses problématiques et procédures artistiques. Pratiques de sens et pratiques critiques de leur environnement social et idéologique, elles attestent de la continuité et du dynamisme d'une pensée artistique animée par une exigence d'émancipation individuelle et collective.
