Art-image-histoire, le faux et la fiction : actes du colloque, 23-24 mars 2004, IUFM d'Auvergne, Clermont-Ferrand

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 135 pages
Poids : 418 g
Dimensions : 21cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-86619-278-5
EAN : 9782866192785

Art-image-histoire, le faux et la fiction

actes du colloque, 23-24 mars 2004, IUFM d'Auvergne, Clermont-Ferrand

chez Canopé-CRDP de l'académie de Clermont-Ferrand

Paru le | Broché 135 pages

Public motivé

29.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Faux et fiction constituent pour l'histoire une interrogation majeure : quelle place leur accorder en regard du contrat de vérité de l'histoire ? Le faux renvoie classiquement à la contrefaçon et au mensonge, à l'image trafiquée mais il fonde aussi des représentations artistiques qui prennent rang de vérité. Le faux en art, lui-même, peut parfois, ainsi certaines oeuvres données comme des Mondrian, être confondu avec le vrai. La fiction renvoie à l'invention. La présence de la fiction est nécessaire dans l'histoire car tout n'y est pas répété. Les blancs de l'histoire, le rôle du hasard impliquent la nécessité d'un certain degré d'imagination. L'histoire se nourrit de légendes, de mythes, de héros, toutes figures qui ont un lien avec la fiction. Au sein de l'histoire s'élaborent des fictions qui, un moment, tiennent lieu de vérité. L'art se les réapproprie parfois créant indirectement un nouvel objet historique porteur d'une vérité. L'enseignement de l'histoire lui-même, dans sa visée pédagogique, par des processus de condensation qui lui donnent une parenté avec l'art, est parfois créateur de fictions qui, consommées longtemps, prennent un statut de vérité indiscutable. Mais dans ces fictions mêmes gît une vérité, telle dans la légende du vase de Soissons le retour à un certain ordre. Faux et fiction sont au coeur des rapports entre Art et histoire. Une certaine iconographie crée des fictions iconiques qui alimentent l'histoire. Le faux et la fiction peuvent produire des vérités historiques. L'histoire elle-même se diffuse à travers la fiction : une peinture, un film, un roman peuvent être documents historiques et objets d'histoires. L'art, le roman, le film, le théâtre font subir à l'histoire et aux textes d'historiens des processus de fictionnalisation.