
Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 165 pages
Poids : 222 g
Dimensions : 14cm X 21cm
ISBN : 978-2-02-159606-9
EAN : 9782021596069
Les libraires en parlent
En critiquant une certaine forme d'élitisme aujourd'hui bien ancré à gauche, Rose Lamy lève le voile sur une des explications les moins pensées à la flambée du vote RN : le mépris social. Parfois douloureux, toujours d'une acuité folle ; une lecture nécessaire !
Être beauf aujourd'hui , c'est appartenir à une classe sociale dominée, c'est être méprisé, abandonné par les politiques.
C'est ce que montre Rose Lamy dans son nouvel ouvrage.
Un ouvrage pour repenser la domination.
Une voix à entendre pour repenser nos rapports sociaux.
Qui est le beauf ? Le "Français moyen aux idées étroites et bornées, se comportant généralement avec vulgarité", ou une figure inventée par la classe bourgeoise, outil de la violence et du mépris social ? Rose Lamy, aka @preparezvouspourlabagarre, analyse la fabrique de cette idée. Un essai bienvenu pour contrer la domination culturelle, mais aussi une puissante déclaration de fidélité et d'amour pour la France des ronds points, "ceux qui bossent dur, qui font tourner le pays aussi bien que les serviettes."
Fini de moquer les "Kevin", les "Billy" et les "Jessica" : Rose Lamy nous confronte au mépris de classe - souvent minimisé - qui vise les beaufs et tape juste !
Quatrième de couverture
Comment se sent-on lorsque les chansons qu'on aime, les films qui nous font rêver, les artistes qu'on admire sont jugés et moqués ? Qu'éprouve-t-on lorsqu'on réalise que ce mépris est la face visible d'un continuum de domination bien plus grand ?
Revenant sur son histoire, Rose Lamy raconte le coût d'une existence déterminée par la classe sociale. La mort prématurée, les emplois aliénants, les déserts sociaux et médicaux... elle montre tout ce que la figure du beauf et ses avatars permettent d'invisibiliser.
Avec Ascendant beauf, Rose Lamy tisse un récit de la domination culturelle, mais côté dominée. Films, émissions de télévision, livres, souvenirs, elle interroge les formes et les fonctions de ce mépris, porté aussi parfois par le camp politique historique des classes populaires : la gauche. Un essai puissant pour se libérer de cette domination et cesser de (se) trahir.