Asie
Chine, Indonésie, Japon, Malaisie, Pakistan, Viêt Nam
Collection(s) :
Les études de la Documentation française
Paru le
12/11/2004 |
Broché 188 pages
Public motivé
25.00 €
Indisponible
Quatrième de
couverture
En 2004, l'importance de l'Asie orientale en tant que pôle majeur
du monde contemporain s'affirme, en dépit de la fragilité de ses systèmes
financiers, largement dépourvus de mécanismes régionaux.
Différentes évolutions illustrent ce retour sur le devant de la scène.
- Chine. Le changement de génération effectué au XVIe congrès
du Parti communiste, confirmé par la montée en puissance du président
Hu Jintao, traduit la volonté des dirigeants d'insérer le pays
dans l'économie globale et d'en faire une des «locomotives» de la
croissance.
- Japon. Gouverné par le charismatique J. Koizumi, il paraît
renouer avec l'efficacité politique et s'engager sur le chemin de la
reprise. Politiquement rivaux mais pragmatiques, Pékin et Tokyo sont
de surcroît amenés à coopérer, alors que les processus d'intégration
régionale (ASEAN, APEC) se consolident.
- Asie du Sud-Est. À son rythme, elle renouvelle ses dirigeants
dans le cadre de scrutins qui, malgré des blocages et des crispations
autoritaires, soulignent la maturité politique des électeurs. En témoignent,
en Indonésie, l'élection de S. B. Yudhoyono ou, en Malaisie,
celle de A. Badawi, qu'accompagne une certaine marginalisation des
islamistes. Ignorant ce vent démocratique, le Parti communiste du
Viêt-nam s'emploie à conserver son pouvoir sans partage tout en
modernisant le pays à marche forcée.
- Asie du Sud. Le Pakistan ne laisse pas d'inquiéter : le pouvoir
de P. Musharraf peine de plus en plus à trouver son équilibre entre
l'alliance avec les États-Unis, les exigences de l'armée et les pressions
insistantes des islamistes.