Assumer à vingt ans ! Témoigner aujourd'hui... : guerre d'Algérie, période 1960-1961

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 277 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-7025-1509-9
EAN : 9782702515099

Assumer à vingt ans ! Témoigner aujourd'hui...

guerre d'Algérie, période 1960-1961

de

chez Lavauzelle

Collection(s) : Histoire, mémoire et patrimoine

Paru le | Broché 277 pages

Tout public

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préface Marcel Bigeard


Quatrième de couverture

Histoire, mémoire & Patrimoine

Assumer à vingt ans !

Témoigner aujourd'hui...

Guerre d'Algérie Période 1960-1961

L'auteur a regroupé, par un récit vivant, alerte et précis, le déroulement chronologique de sa conscription, en tout 26 mois, dont 15 en Algérie. Les parties et les chapitres sont bien identifiés ; ceux relatifs à la Petite Kabylie en sont le pilier, et donc, le thème majeur de l'ouvrage.

Les autres rubriques mettent en exergue la volonté de l'auteur de s'exprimer durablement sur sa vie militaire de réserve active puis citoyenne, par son engagement linéaire et durable.

L'habillage a été fouillé, avec le souci de faire cadrer les séquences vécues avec les faits majeurs qui se sont déroulés au même moment.

Le récit de l'ouvrage est épuré et souvent éloquent. Il n'y a pas ici de photos et de documents pour la parade. Il n'y a pas, non plus d'uniformes, portés au quotidien. L'auteur n'avait pour bagage qu'un sac militaire, contenant le strict paquetage de base du soldat en guerre...

Après cinquante années de silence, le sentiment de devoir parler a pris le dessus, pour dire que la guerre d'Algérie a été un drame qui ne s'est pas dilué dans le temps. Vivre à 20 ans une telle expérience à laquelle s'ajoute l'accompagnement responsable, reste indélébile. Y penser encore aujourd'hui, malgré le décalage du temps, est cruel. En réaliser le témoignage se veut un acte de mémoire pour demain.

Le manuscrit qui est un parcours de vie animé, attachant et plein d'émotions, montre une vraie passion pour l'Algérie et pour les harkis dont on n'ignore pas le sort qui leur a été réservé. Devant autant d'intensité et d'authenticité, on ne peut pas rester indifférent...

Biographie

Né en Limousin en 1940, et appelé en février 1960, à l'âge de 20 ans, André Malichier a su saisir l'opportunité de préparer avec succès le P.P.O.R. en France et de faire bonne figure à l'École Militaire Interarmes de Cherchell, en Algérie. Il sera nommé Officier.
Il est affecté, à la sortie, au 51e Régiment d'Infanterie, basé à Mila, pour une période de neuf mois. Il poursuivra sa conscription au 126e Régiment d'Infanterie de Brive, en qualité d'Instructeur, encadrant par deux fois, le cycle P.P.O.R. des candidatures pour l'entrée à l'École Militaire.
Son parcours et plus particulièrement celui effectué en Petite Kabylie, est le témoignage fort et de raison, sans élargissement à l'Histoire, d'un appelé du Contingent, vécu avec énergie et enthousiasme, abnégation et pondération.
A la tête d'une section de combat isolée dans le djebel et composée de supplétifs (les harkis), il a mené, sans relâche, sur son secteur, la double mission de quadrillage et de guérilla d'une part, et celle, beaucoup plus noble, de la pacification, d'autre part. Il y a obtenu des résultats probants et a été cité à l'ordre du Régiment, pour fait de guerre.
De retour en Métropole, il a donné le meilleur de lui-même, pour former les générations d'après. Mais il n'a pas souhaité poursuivre l'aventure...
Malgré cela, et en accompagnement d'un parcours professionnel réussi, il n'a pas décroché de la vie militaire, ayant été, jusqu'à 49 ans, Officier de Réserve opérationnelle, ayant participé à une multitude de missions se rapportant à la défense.
Homme de bien, libre de tous engagements et mandats, il se déploie encore aujourd'hui, sur un parcours de réserve citoyenne, éclectique et suivi. Son sens des responsabilités n'a pas changé et son quotidien se décline, avec le monde combattant, par le civisme, le devoir de mémoire et l'action sociale. Il ne se défait pas du professionnalisme sans détour de la vie militaire, qui, pour lui, est une Institution. Il reste en éveil vis-à-vis de la jeunesse et disponible pour mener des actions de solidarité, de projets scolaires, de citoyenneté.
« Je fais ce que je sais faire et ce que j'ai appris à faire », se complait-il à répéter...