Collection(s) : Histoire et sociétés contemporaines
Paru le 02/03/2005 | Broché 356 pages
Public motivé
préface Brigitte Studer
«Ces quatre études historiques font la démonstration que la segmentation et la hiérarchisation du marché du travail ne reflètent pas des faits <naturels>. Il s'agit bien au contraire de l'effet de modèles culturels qui reposent sur des choix délibérés et surtout d'un long travail social de différenciation qui fait apparaître le statut inférieur des femmes comme la simple expression économique et sociale d'une réalité prétendument naturelle, car basée sur le biologique.
»Cette construction sociale ainsi naturalisée engage à chaque période historique de nombreux acteurs, mais ses résultats restent toujours ouverts. Si, dans la période étudiée, la division sexuelle du travail est certes maintenue à travers les évolutions conjoncturelles, les mutations sur le marché de l'emploi et la rationalisation des tâches, il aura fallu d'énormes investissements politiques pour produire ce résultat. En le reconstruisant, ces études de cas illustrent un aspect fondamental de la domination masculine.»
Brigitte Studer
Céline Schoeni, licenciée en lettres, est assistante en histoire à l'Université de Lausanne et poursuit ses recherches sur la division sexuelle du travail dans les années 30,
Nora Natchkova, licenciée en lettres, est assistante en histoire à l'Université de Lausanne et poursuit ses recherches sur la gestion patronale de la main-d'oeuvre féminine (1914-1945).
Manon Schick, licenciée en lettres et journaliste RP, est porte-parole de la Section suisse d'Amnesty International.
Sabine Christe, licenciée en lettres, est archiviste au CIO.