Paru le 20/04/2023 | Broché 237 pages
Tout public
traduit de l'anglais par Florence Bury
Une jeune orpheline en Irlande dans les années 1950, que les femmes de la vallée de Lisheens ont prise sous leur aile pour lui transmettre leur savoir ancestral. Un esprit brillant, une scientifique accomplie, à la double compétence en biochimie médicale et en botanique. Une amoureuse passionnée de la forêt. Diana Beresford-Kroeger est tout cela à la fois, et son itinéraire résolument atypique l'amène à opérer la synthèse de son héritage celte et des connaissances scientifiques actuelles pour réconcilier l'homme et la forêt. Depuis des années, elle consacre toute son énergie à préserver la biodiversité forestière, aussi bien en apportant sa caution scientifique à différentes luttes que dans l'espace de son arboretum canadien, où elle s'acharne à regrouper et à hybrider des espèces particulièrement adaptées au changement climatique. Avec un émerveillement sans cesse renouvelé face au règne végétal, elle partage ici ce qu'elle a appris au contact des arbres, des cultures celtes et des peuples autochtones du Canada, les Premières Nations. Ce texte autobiographique est une double déclaration d'amour, à la forêt et à la culture celte, dont l'alphabet oghamique, ou « alphabet des arbres », lui permet de raconter la magie du vivant et l'histoire d'un peuple aux pratiques médicinales fondées sur une observation méticuleuse de la nature. Un livre porteur d'espoir face au dérèglement climatique, pour ceux qui refusent de se résigner.
Une vie au service des arbres.
Diana Beresford-Kroeger est botaniste, biochimiste clinique et autrice de renommée mondiale. Son travail combine de manière unique les connaissances scientifiques occidentales et les concepts traditionnels de l'ancien monde. Entre autres récompenses, elle a été nommée en 2010 membre de WINGS WorldQuest, une organisation internationale qui met en avant les travaux visionnaires de femmes scientifiques et d'exploratrices, et elle a été élue au Collège des Fellows de la Société géographique royale du Canada en 2011. Plus récemment, en 2016, cette même Société l'a saluée comme l'une des vingt-cinq grandes exploratrices canadiennes. Aujourd'hui, elle plaide en faveur d'un ambitieux « bioplan » mondial, nous encourage à développer une nouvelle relation avec la nature et à unir nos forces pour reconstituer la forêt.
