Au pays des oiseaux sans peur : essais sur le pays du Vyg

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 191 pages
Poids : 294 g
Dimensions : 16cm X 23cm
Date de parution :
EAN : 9782825118177

Au pays des oiseaux sans peur

essais sur le pays du Vyg

de

chez Age d'homme

Collection(s) : Au coeur du monde

Paru le | Broché 191 pages

Tout public

22.00 Indisponible

traduit du russe par et avant-propos Françoise Burgun


Quatrième de couverture

Écrivain et chercheur adulé en Russie, M. M. Prichvine (1873-1954) incarne, à l'époque soviétique, la continuité souterraine de la grande littérature et de la profonde spiritualité de son peuple. Au fil d'une existence discrète, sans confrontations avec le régime, il a légué une oeuvre éclairante fidèle à la grande tradition russe. Alliant la science et la curiosité universelle à la poésie et à la passion de l'humanité, Prichvine transcende toutes les disciplines pour se situer, selon Maxime Gorki, à «un échelon supérieur à celui de l'être humain, sans pour autant le rabaisser». Son legs d'écrivain explorateur est aujourd'hui un témoignage précieux sur des univers disparus que recelait la vaste terre russe. Qu'est-ce donc que ce «pays des oiseaux sans peur»? Prichvine l'évoquera, bien plus tard, en ces termes: «A trente ans, je suis parti pour ce pays où mes ancêtres vieux-croyants avaient lutté contre le tsar Pierre, créant dans son immense État leur propre «État» : leur célèbre Vygoretsia (une île du lac du Vyg).

La vue de l'île m'enthousiasma: chaque maison possédait son sauna et chaque petit sauna était cerné d'une nuée grise et dense d'oiseaux de toutes sortes. C'est leur profusion qui m'a poussé à appeler cette terre le pays des oiseaux sans peur. Personne n'avait touché à eux parce que, selon les antiques lois des vieux-croyants, seuls les oiseaux des montagnes et non ceux des eaux devaient assurer la subsistance de l'homme...»

L'écrivain devait trouver dans cette expérience unique au pays du Nord, en 1906, matière à se ressourcer, à satisfaire ce «besoin d'âme» que ressentaient à cette époque les intellectuels russes soumis à l'occidentalisation. «J'ai appelé et décrit le lieu des émotions de ma seconde enfance comme le pays des oiseaux sans peur retrouvé.»

Ce voyage au pays du Vyg constitue une page émouvante et inoubliable de l'aventure humaine.

«On voit très bien par vos livres... que vous êtes un ami de l'homme. Il n'est pas beaucoup d'artistes dont on puisse le dire d'une manière aussi évidente et indiscutable. Votre amitié pour l'homme découle si logiquement et si simplement de votre amour de la Terre, de votre «géophilie», de votre «géo-optimisme».»

M. Gorki à M. Prichvine (1926).