Paru le 02/12/2016 | Relié 135 pages
Tout public
préface Nadine Gobet
Autrefois, le travail en Gruyère 1930-1970
Après le premier tome intitulé « Le temps de la vie » paru en 2010, les Gruériens, ainsi que tous ceux qui aiment et partagent des souvenirs avec ce coin de terre, retrouveront avec plaisir cet ouvrage qui nous parle cette fois du travail des hommes et des femmes dans la Gruyère de 1930 au début des années 1970.
Une quarantaine de témoins ont partagé leurs souvenirs de ce qu'était leur travail avant l'ère de l'informatique, de la stricte efficacité et de la mobilité des travailleurs érigée en dogme. Un temps où les relations humaines prenaient toute leur importance, car le travail était dur dans certains secteurs d'activité, tandis que bien des commodités actuelles faisaient défaut dans la vie quotidienne. L'entraide était donc de mise, favorisant et entretenant le lien social.
De savoureuses anecdotes - parfois liées à des faits impensables au-jourd'hui ! - émaillent les récits et donnent le « ton » de l'époque.
Consigner une partie de cette mémoire orale fait sens dans un monde où l'accélération n'a jamais été aussi intense, particulièrement dans le domaine professionnel. Ces souvenirs d'autrefois permettront aux plus anciens de se souvenir, tandis que les plus jeunes découvriront comment leurs parents et grands-parents travaillaient dans leurs milieux professionnels respectifs.
Enseignante de formation, née en 1953, Danielle Aeby-Magnin a élaboré et concrétisé plusieurs projets dans le domaine de l'enfance et de la relation éducative. Puis elle s'est également tournée vers l'écriture, plus particulièrement celle qui naît de la rencontre avec l'autre. Pour le journal « La Liberté », elle a tenu durant cinq ans des rubriques en lien avec le passé des Fribourgeois, mais aussi donné la parole aux immigrés et à des classes d'enfants. Elle a également collaboré à l'écriture d'un Cahier du Musée gruérien sur le thème du bois. Elle est l'auteure d'un premier livre, « Le temps de la vie », paru aux Éditions La Sarine en 2010.
