Aux origines du goulag : récits des îles Solovki

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 425 pages
Poids : 567 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-84941-228-2
EAN : 9782849412282

Aux origines du goulag

récits des îles Solovki

de ,

- L'île de l'enfer
- Les camps de la mort en URSS

chez Les pérégrines

Collection(s) : Les moutons noirs

Paru le | Broché 425 pages

Tout public

25.00 Indisponible

traduits du russe par Galia Ackerman et Natalia Rutkevich | annotations de Galia Ackerman | préface de Nicolas Werth


Quatrième de couverture

Aux origines du Goulag

Récits des îles Solovki

« D'une main de fer, poussons l'humanité vers le bonheur ! »... Au début des années 1920, les tchékistes décidèrent de faire du monastère des îles Solovki, dans la mer Blanche, près du cercle polaire, une prison. L'archipel devint bientôt le noyau d'un réseau de camps, le prototype du Goulag.

Dans L'Île de l'enfer, Sozerko Malsagov témoigne de la cruauté effroyable qui s'abat sur ceux que les bolcheviks considèrent comme leurs ennemis, en 1924, et raconte les circonstances de son évasion, couronnée de succès - fait rarissime - en 1925.

Nikolaï Kisselev-Gromov dénonce l'existence de Camps de la mort en URSS. Son récit, postérieur à celui de Malsagov, est celui d'un tchékiste horrifié par ce qu'il observe : la finalité des camps, explique-t-il, c'est de « transformer les détenus en bois d'exportation », en les faisant travailler jusqu'à la mort...

Deux témoignages exceptionnels, inédits en France, sur la naissance du système concentrationnaire soviétique tel que l'avait voulu Lénine.

Biographie

Sozerko Malsagov est un Caucasien, officier de l'Armée blanche. Ayant cru à l'amnistie promise par les Soviétiques en 1922, il a été interné aux îles Solovki en 1924. Il s'en est enfui l'année suivante et a publié son récit à Riga quelques mois plus tard.

Nikolaï Kisselev-Gromov est un officier de l'Armée blanche qui s'est fait passer pour un garde rouge lors de sa capture. Recruté par la Tcheka, il est envoyé aux Solovki comme inspecteur des Camps du Nord à destination spéciale en 1927. Scandalisé par ce qu'il voyait, il a pris la fuite en 1930. Son témoignage a paru à Shanghai en 1936.