Un roman familial qui se déroule au début de 20è siècle, avant la bascule de la Première Guerre mondiale qui va mettre à mal la façon de vivre des familles nobles. Nina et Kitty sont mariées et si la première est amoureuse, la seconde ne l’est pas malgré la gentillesse et les attentions de son “vieux” mari qui, plus est, industriel de la chaussure mais riche. Le choc des cultures pour Kitty ! Giles, le nouveau duc de Stainton et époux de Nina fait tout son possible pour redresser le domaine en faisant évoluer l’agriculture et l’élevage et en améliorant la vie du personnel agricole. Une histoire agréable à lire, avec peu d’effets de manche, mais le quotidien des différentes femmes avec ses contraintes et ses devoirs ; avec la liberté encore préservée de la cadette et les rêves du Duc qui désire retourner en Egypte où l’archéologie est prometteuse. L’autrice intègre bien évidemment le personnel de maison qui mène une vie parallèle à la famille et j’ai trouvé beaucoup de points communs avec Downtown, un peu trop même dans les personnages des serviteurs, mais peut-être que les conditions de vie et d’emploi induisaient des comportements identiques. Une petite histoire romantique mais au futur dramatique apporte un peu de suspens mais quelques longueurs cassent le rythme de ce roman faussement tranquille ! Je lirai le 3ème volume avec plaisir, l’autrice a distillé ce qu’il faut d’indices pour donner envie de continuer à cheminer un moment avec ses personnages. A noter que l’Histoire officielle a peu de place et de prise sur l’histoire familiale.

Je me suis régalée à la lecture de ce premier roman, amusée aussi, attendrie parfois ! Un narrateur, dont nous ne saurons pas le prénom, raconte sa jeunesse, sa vie, inintéressante ; son travail, alimentaire ; ses amis, potes de comptoir le plus souvent et sa passion pour l’écriture que personne ne connait ! Il s’essaie à divers genres et se décide à en parler à son meilleur ami qui va être son seul lecteur jusqu’à ce qu’il fasse la connaissance d’une jeune fille à l’opposé de sa classe sociale. J’ai adoré ce personnage qui est très lucide quant à sa vie, son village et les habitants mais sans être dans le reproche perpétuel. Il a la capacité de dénicher le bon côté des personnes, quitte à l’enjoliver un peu avec son cerveau en mouvement perpétuel et son imagination débordante ! J’ai adoré tous les sujets abordés dans ses nouvelles et surtout la façon de traiter les thèmes avec sa propension a laissé galoper son imagination bien après le mot fin déposé sur le papier ! Ses nouvelles, comme des interludes, ponctuaient le récit et rythmaient les relations. Les portraits de ses “amis” sont truculents, attendrissants et perspicaces ! Tout comme ses descriptions du village, de l’usine et du travail sont des tableaux des années 80 et laissent un goût de nostalgie avec poésie et humanité. J’espère avoir de nouveau le plaisir de lire un roman de Guillaume Ledoux tant celui-ci m’a touchée par sa simplicité poétique.

Seconde lecture d’un roman d’Agnès Ollard et second coup de cœur ! Et comme ma lecture précédente, elle va au tréfond de l’être humain, de la fillette, de la jeune fille, de la femme ! Une vie difficile où l’héroïne ne sait que compter les boutons et apprendre par coeur les mots du dictionnaire. Elle n’est pas du tout préparée à ce qu’il va advenir et lui advenir après la perte du magasin de sa mère, leur exil, en bas dans la cité et son embauche à l’usine qui l’offre, naïve, au droit de cuissage d’un contremaître ! Elle va découvrir la rébellion avec sa première amie ; les rêves et les infinis qui s'ouvrent après avoir dit “non” ! La rue, le vide, la solitude, le froid vont accompagner son cheminement, jusqu’à une humanité offerte et à laquelle elle dira son prénom ! Elle a rétabli la vérité de la fille aux godillots que l’écrivain avait galvaudé, elle, cette fille que la vie a malmenée et fait grandir. Un roman que je relirai avec plaisir et tendresse ! Je remercie 5 Sens Editions pour ce Service Presse et encore plus pour leur patience dans l’attente de la chronique ! #lafilleauxgodillots #5senseditions #servicepresse

Un essai vraiment très intéressant et qui m’a permis de comprendre un peu mieux ce qui va amener à comparaître, à la fin de cette année, Lafarge et huit de ses dirigeants, devant un tribunal sous l’accusation de “financement du terrorisme” en 2013 et 2014 et “Crime contre l’humanité” ! Rien que ça ! Et tenter de comprendre comment cette entreprise familiale du Teil a pu finir par financer l’Etat islamique pour conserver une cimenterie en Syrie. Schéma très raccourci qui passe par beaucoup d’investissements, des achats de sociétés, des changements de directeurs, des intérêts financiers et réellement un je m’enfoutisme royal de la vie humaine sur le terrain, Une plongée captivante et révoltante au coeur du milieu des affaires, de la géopolitique et de l’histoire de conflits dépassant le cadre régional ! Les auteurs ont pris le parti de faire s’exprimer la centrale comme une personne trahie, abandonnée et dévastée et d’une certaine façon certaines choses me sont devenues plus aisées à comprendre ou assimiler, bien que tout cela reste scandaleux et sordide. La confiance mal placée pour continuer à faire tourner les affaires, sous prétexte de ne pas faire perdre leur travail aux employés, est une partie particulièrement douloureuse à lire, connaissant les exactions des islamistes quasiment en temps réel puisqu’ils en faisaient de la publicité ! L’écriture des deux auteurs est très précise mais agréable et compréhensible, elle n’est pas alourdie par des détails techniques qui n’auraient pas vraiment d’intérêt ici. J’ai désiré lire cette enquête pour deux raisons principalement. La première et plus personnelle, Lafarge restait pour moi l’entreprise ardéchoise du bord du Rhône où des membres de la famille mon père ont travaillé à la fin 19ème et jusqu’au début de la Seconde Guerre mondiale. La seconde parce que je trouvais inconcevable de collaborer avec le régime Syrien qui crachait allègrement sur tous les droits humains, pour continuer à s’enrichir dans une région où il y avait tout à bâtir selon la politique de la société et de l’état aussi ! #Lapartdudiable #NetGalleyFrance

Très complet, intéressant et original car on découvre les coulisses du premier défilé de Dior. Les illustrations sont superbes. Je recommande

Première lecture d'un roman de Greg Olsen et c'est une bonne rencontre ! Même s'il s'agit d'une enquête c'est un thriller car le déroulement des faits est plus important que la finalité et les faits sont beaucoup plus sombres que ce donne à croire l'histoire à l'eau de rose diffusée par Marnie ! La mort d'une jeune journaliste va mettre le feu aux poudres et l'inspectrice Lindsay Jackman sur la piste d'une histoire de manipulations, d'influence néfaste et de sectarisme. Des produits de beauté qui vous rendent belles à l'extérieur mais aussi à l'intérieur en jouant sur votre mental mais pas que... ils peuvent vous menez à sacrifier votre famille et jusqu'à perdre votre vie ! Un univers glamour, de beauté et de bien-être créé et entretenu par Marnie Spellman, qui va s'avérer grande manipulatrice psychologique. L'enquête avance à petits pas mais de façon très prenante car elle alterne avec des retours en arrière par lesquels nous apprenons, petit à petit, l'évolution des femmes, les “abeilles”, le déroulement des faits, les secrets et les mensonges poussés à l'extrême. Toutes les femmes ont une vraie présence et Lindsay n'est pas en reste mais qui se découvre en phase avec des propos de Marnie. Une intrigue, multiple, que j'ai trouvé bien maîtrisée et toute en finesse et qui ne m'a jamais semblée exagérée, tant le pouvoir des “influenceuses” est démontré chaque jour sur les réseaux sociaux ! C'est quelque chose qui me sidère d'en arriver à suivre aveuglément des conseils qui se transforment en mode vie, créant de multiples mini sectes, puisqu'il y a rarement de remise en question, excluant tout avis différent et qui peut mener jusqu'à l'extrême ! La couverture est très sobre et en commençant la lecture on pourrait imaginer une structure oeuvrant pour le bien-être et l'équilibre de l'ensemble du groupe mais la désillusion est là : les choses ne seront plus jamais les mêmes ! Quant au final... brillant ! #LaRuche #NetGalleyFrance

Très belle découverte! superbement écrit, agréable à lire, écriture riche sans être pédante, drole, entraînant : un plaisir a lire!

Laurence est une femme édifiante qui met son expertise de yoga au service de ceux qui ont besoin d'un nouveau souffle.

Lecture agréable, beaucoup de suspenses et de rebondissements. Aby créé un réel attachement avec son lecteur, tout comme les autres personnages qui deviennent quasi familier. On y plonge dans ce roman et j'aimerais y plonger encore.

Monsieur Marboeuf, dans sa louable démarche décoloniale, ne manque pas de souligner qu’il a choisi, au lieu d’un « grand éditeur parisien » (mais en a-t-il vraiment intéressé un ou est-ce une vantardise ?) un petit éditeur antillais, Atlantiques déchaînés, et que, de ce fait, il a été amené à faire « des choses » que, normalement un auteur édité par un « grand éditeur parisien » n’a pas à faire. On regrette que, parmi ces tâches sans nul doute ingrates que Monsieur Marboeuf a acceptées de faire par générosité décoloniale (faire les colis ? les porter à la poste ?) n’ait pas figuré la relecture des épreuves de son livre. Celui-ci est truffé de coquilles, n’ayant de toute évidence été relu, ni par l’auteur, ni par l’éditeur. Page 41, par exemple on lit : - « tu dois d’abord commettre une meurtre » - « nous avons honorer les noms » - « nous avons porter les visages des morts » Quand on se targue d’être écrivain et de jouer avec la langue pour faire passer ses idées, la moindre des choses est de connaître le genre des noms et de savoir distinguer infinitif et participe.

Bof, je trouve que c'est répétitif . Avis personnel.

Cet ouvrage est formidable ! La lecture est facile et l'apprentissage progressif est garanti avec la structure bien formulée. On y retrouve la culture brésilienne également !

Un roman bouleversant et captivant du début à la fin. Le Ruban de Maman m’a profondément touchée par la force de ses émotions et la richesse de son intrigue. Chaque page est une révélation, chaque chapitre un frisson. Abby est un personnage terriblement attachant, et le mystère qui entoure le ruban bleu nous happe sans jamais nous lâcher. Ce livre m’a fait réfléchir à la puissance des liens familiaux, au poids des secrets et à cet amour maternel qui semble défier même la mort. Un véritable coup de cœur que je recommande à tous les amateurs de suspense émotionnel et de récits poignants.

J'ai pu observer que ce livre illustre un projet paroissial dont la démarche n'est plus tant religieuse que commerciale et touristique. Ce projet reprend tous les codes de l'industrie touristique. Étonnamment, les responsables religieux de ce projet privilégient les moyens profanes et ne s'en remettent plus à la Providence. Pour conclure, j'ai pu constater que le logo de ce projet, que l'on retrouve dans ce livre, renferme une symbolique qui remet en cause la virginité de la Vierge Marie. En outre, tout le monde peut constater que dans le titre dudit projet, Marie n'est plus vierge. Il aurait mieux valu intitulé ce projet : "Le jardin de la Vierge Marie."

✨ « Brodeurs de destins » est bien plus qu’un roman historique. C’est une fresque humaine, un chant de fil et d’or cousu sur trois siècles, où s’entrelacent les voix juives et musulmanes d’Al-Andalus à Marrakech. Dans une prose somptueuse et habitée, Fouad El Mazouni ressuscite l’âme des quartiers perdus de Séville, les docks corsaires de Salé, les ruelles entrelacées de Tétouan et les patios mystérieux de Marrakech. De génération en génération, ses personnages – brodeurs, savants, amoureux, résistants – tissent leur survie et leur dignité au cœur de l’Histoire, souvent brutale, parfois lumineuse. Au cœur de ce roman, un fil tenace : celui des liens profonds entre Juifs et Musulmans au Maroc, tissés d’échange, de respect, d’héritage partagé. Sarah et Sirajeddine, Isaac et Malek, autant de figures qui défient les lois et les rancunes pour affirmer une mémoire commune. Et derrière eux, les femmes. Femmes de transmission, d’amour et de courage. Elles portent les gestes, les chants, les recettes, les secrets… tout ce qui, contre l’exil et l’oubli, fait demeurer l’essentiel. Ce livre est un acte de mémoire. Un hommage aux noms, aux métiers, aux quartiers, aux prières murmurées et aux amours tues. Un hommage à ceux dont les enfants vivent aujourd’hui à Montréal, Paris, Tel-Aviv, Marseille ou New York — mais qui n’ont jamais cessé d’appartenir à cette lumière d’enfance qu’on appelle Maroc.

D’une histoire d’amour impossible entre une jeune fille et Will, un jeune indien, nous suivons la vie difficile et mouvementée de Victoria. La nature est un personnage à part entière du roman et elle illustre le destin, la vie et son cours chaotique. On est immédiatement plongé dans l’ambiance classique de la littérature américaine. La dernière partie du roman est bouleversante et de nombreux thèmes sont abordés dans ce récit.

Un vendredi soir, Marissa vient chercher son fils Milo, 4 ans, parti jouer chez son copain après l’école. Quand elle arrive, la personne qui l’accueille n’est pas la mère du copain et Milo n’est pas là. L’enfant a disparu et on suit les avancées de l’enquête en partageant l’angoisse de la famille et de l’entourage. Le roman est bien rythmé et on ne s’ennuie pas. Différents thèmes sont abordés notamment la vie de famille, la vie de couple, les secrets des uns et des autres par le biais de flash-back. Le dénouement n’est pas époustouflant mais ça reste un moment de lecture agréable dans l’ensemble. Une fois commencé, j’avoue avoir été absorbée par cette lecture.

Très bel ouvrage, très poétique, je recommande , idem pour son précédent roman

Un roman historique qui bat son plein : passion, voyages, quête des origines en délivrant un message de confiance dans la vie et délibérément instructif sans prendre la tête Ouf ça fait du bien

J'ai passé un bon moment avec cette histoire prenante, ou la ville de Nice est bien mise en valeur.

Je lis peu de romans policiers en général mais j’ai adoré celui-ci. Il est drôle et émouvant. J’ai adoré la rencontre improbable entre ces deux êtres qui se rapprochent dans un esprit de vengeance. Un fort lien affectif et chaleureux va les lier dans leur quête. Le parcours de Mathilde est tellement touchant, certaines scènes sont vraiment insoutenables. Le roman aborde le sujet de la dérive des réseaux sociaux sur des sujets abjects, la pornographie et la perversité de certains hommes mais également sur la terrible maladie d'alzheimer. Mais c’est avant tout une belle histoire d’amitié et d’amour avec beaucoup d’humour. On est porté jusqu’à la fin par une lecture fluide et sans temps mort.

Un roman envoûtant, une prose poétique émouvante, un voyage dans le monde fascinant de la neige. Nous y apprenons tellement et notre regard sur la neige en sortira revivifié. Une réflexion sur le monde actuel et son rapport à la nature.

La lecture commence comme un conte, on pénètre dans un univers où on ne sait ni où ni quand on se situe. Difficile de raconter le roman sans dévoiler. J’ai été absorbée par la lecture. Le style est unique, riche, poétique. J’ai été remuée par les thèmes abordés et la façon à la fois dure et poétique dont ils sont traités, la noirceur de l’homme dans ce qu’il peut faire de pire. J’ai refermé ce livre marquée par cet écrit percutant.

Excellent livre que je recommande. Une immersion dans le monde fascinant de la neige sublimée par une écriture riche. L'auteur nous ouvre des portes précieuses.