Banal oubli

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 190 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 15cm X 23cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-911412-54-7
EAN : 9782911412547

Banal oubli

de

chez Vents d'ailleurs

Paru le | Broché 190 pages

16.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Pierre Jean, écrivain, cherche l'inspiration pour son nouveau roman. Ébranlé par la rupture avec sa maîtresse Alicia, il se console en buvant quelques gins tonics « Chez James ». Quittant le bar au petit matin, il a la désagréable impression d'oublier quelque chose.

« La vérité explose dans ma tête. Je chute dans un gouffre. Mon coeur fait un sprint soudain. Ses battements rapides sont des coups de poing douloureux dans ma poitrine. Je démarre, faisant en catastrophe marche arrière, évitant de justesse une voiture circulant tous feux éteints. Je fonce à une vitesse folle dans les rues obscures. J'ai le corps trempé d'une sueur froide. Un oubli pareil, c'est la première fois que cela m'arrive. Je gare la voiture en double file sans me préoccuper d'une possible contravention. Je descends, je cours vers le bar, pousse la porte. [...] Je scrute chaque recoin de la salle. Je ne sens plus le sol sous mes pieds. Je dois prendre appui d'une main sur la table la plus proche. Je respire profondément avant de m'avancer vers James qui range ses verres.

- Je me suis oublié ici, lui dis-je. »

Ainsi débute une histoire extraordinaire, époustouflante, où l'écrivain se voit progressivement dépossédé de son histoire par le personnage principal. Celui-ci conteste la dictature des créateurs pour défendre la devise : « Vainqueur ou vaincu, surtout vaincu, ne laisse à quiconque, pas même à Dieu, le soin d'écrire ton histoire. »

Biographie

Né à Port-au-Prince, Gary Victor est incontestablement l'un des auteurs les plus lus en Haïti. Outre son travail d'écriture, il est aussi scénariste pour la radio, la télévision et le cinéma. Ses créations explorent sans complaisance le mal-être haïtien pour tenter de trouver le moyen de sortir du cycle de la misère et de la violence. Il a obtenu en 2003 le prix du Livre insulaire pour À l'angle des rues parallèles, en 2004 le prix RFO pour Je sais quand Dieu vient se promener dans mon jardin et le prix Caraïbe 2008 de l'Adelf pour Les Cloches de La Brésilienne.

Du même auteur : Gary Victor