Collection(s) : La main d'Athéna
Paru le 16/01/2012 | Broché 154 pages
Public motivé
Barbey qui a vu en Schelling un grand poète en métaphysique, s'en est inspiré pour étayer sa conception de la création artistique. La présente monographie, la seule à avoir jamais traité du sujet, un sujet insoupçonnable pour la plupart, s'attache à examiner la portée de l'impact de la lecture de Schelling par Barbey critique et, surtout, par Barbey romancier. C'est que le Français a été vivement frappé par la sentence de l'Allemand qui veut que «les passions auxquelles notre morale négative fait la guerre, sont issues d'une même racine avec les vertus qui y correspondent. L'âme de toute haine, c'est l'amour, et la colère la plus violente n'est que le calme troublé et excité dans son centre le plus intime». L'essai a donc été tenté d'une interprétation de l'ensemble de l'oeuvre romanesque en fonction de la dialectique schellingienne du bien et du mal.
Jad Hatem, professeur de philosophie et de littérature à l'Université Saint-Joseph est notamment l'auteur de L'Absolu dans la philosophie du jeune Schelling (Zeta Books), Schelling. L'angoisse de la vie (L'Harmattan), L'Art comme autobiographie de la subjectivité absolue. Schelling, Balzac, Henry, (Orizons), Satan, monothéiste absolu selon Goethe et Hallâj (éd. du Cygne).