Rayon Pièces de théâtre
Barcelone, paysage d'ombres : théâtre. La machine à parler : théâtre

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 172 pages
Poids : 400 g
ISBN : 978-2-35516-148-3
EAN : 9782355161483

La machine à parler

théâtre


Collection(s) | Théâtre
Paru le
Broché 172 pages
traduit du catalan par Laurent Gallardo

Quatrième de couverture

Il est des lieux où les apparences supplantent si effrontément la réalité que le faux finit par s'imposer au vrai. Barcelone est de ces lieux-là, de ces villes-décors, temples d'une postmodernité rutilante, pasteurisée, résolument "cosmopolite". Mais que recèle cette image idyllique et rassurante ? Lluïsa Cunillé nous le montre dans Barcelone, ville d'ombres.

Si la pièce s'ancre indéniablement dans la capitale catalane, elle se déroule presque exclusivement dans le huis-clos d'un appartement. Un vieux couple demande à ses différents locataires de quitter les lieux pour se retrouver seuls les derniers mois qu'ils leur restent à vivre ensemble. Les rencontres au sein de cette petite communauté d'individus deviennent une source inattendue de confessions intimes, tour à tour tragiques et comiques, dans cette étude de l'isolement, du désir et de la rédemption. Ainsi, derrière le grand spectacle postmoderne de la cité idéale, Lluïsa Cunillé découvre un paysage d'ombres, une cartographie intérieure de l'individu contemporain, où affleurent les cicatrices, les fêlures et autres stigmates insoupçonnés. Comme si, dans le monde du trompe-l'oeil, il fallait nécessairement le détour du théâtre pour atteindre la réalité des choses. Laurent Gallardo

À mi-chemin entre Les temps modernes de Charlie Chaplin et En attendant Godot de Beckett, La machine à parler est une tragi-comédie grinçante sur les rapports de pouvoir, de dépendance et d'amour entre les êtres.

L'action, nous dit-on, a lieu dans un futur proche, sorte de projection exacerbée de notre propre réalité. Dans ce monde-là, les êtres se vendent, s'achètent, puis se jettent. Comme, par exemple, Valeria, la machine à parler, que Monsieur Bruno a acquis chèrement pour qu'elle lui prodigue des conseils. Car Monsieur Bruno n'a qu'une obsession : devenir un jour directeur régional de son entreprise. Mais rien n'y fait, alors, pour passer le temps, il s'offre un nouvel esclave, made in Koweït, un «chien qui donne du plaisir» aux multiples fonctionnalités érotiques. Entre ces trois personnages se tisse une relation cruelle et romantique, où la condition humaine, portée à ses limites, nous apparaît dans toute sa beauté. L.G.

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