Battre le coeur, battre : journal

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 14 pages
Poids : 40 g
Dimensions : 15cm X 22cm
Date de parution :
EAN : 9782916252865

Battre le coeur, battre

journal

de

chez Ed. Contre-pied

Collection(s) : Autres & pareils

Paru le | Broché 14 pages

4.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Battre le coeur. Battre.

« Ce qu'il faudrait pouvoir dire d'abord c'est comment et pourquoi nous avançons les uns à côté des autres. Comment nous parlons les uns dans les mots des autres. Comment nous existe et pourquoi.
Et cette façon de travailler au "silence". Au temps. En accéléré. Au ralenti. Au regard. A mots couverts ou découverts. A l'huile sur carton. And so on. Cette façon de travailler, deadly workers, mortellement solitaires ensemble.
Deadly workers c'est d'abord la suite d'un échange ininterrompu, silences compris, blancs compris, sauts et ressacs, entre Patrick Sainton (peintre, on dit comme ça) et Michel Crozatier (écrivain, même chose).
Nous à distance, pas d'accord avec la peinture, la poésie. A distance, nous éloignant sans cesse, nous rapprochant, changeant d'échelle, mobilisant l'espace, maniant, remaniant des détails. Oui, l'infime, le moins que rien, l'insignifiant. Dans l'extrême richesse de la pauvreté, la préciosité du carton, du fil de fer, du fil électrique.
En commun : le fragment littéral. L'attente. Le travail au silence, en attente. Le ralenti. Mettre à plat. Rien d'autre. Rien de plus. Passionnément réalistes, bien sûr. Epuiser ça. Savoir voir. Vouloir savoir voir. Ne rien vouloir d'autre. Regarder par terre. Laisser venir. Manifester. Mettre au mur, au sol, en page. »
Jean-Marie Gleize *

Battre le coeur. Battre, peut être lu comme un texte à part (entière). Ou, comme le journal de la préparation de Deadly workers, l'exposition que Patrick Sainton et Michel Crozatier ont réalisée au cipM en mai 1996.

Du même auteur : Patrick Sainton