Paru le 23/07/2001 | Broché 157 pages
Tout public
Le 13 janvier 1898, quand explose à la Une de «L'Aurore» le fameux «J'Accuse» d'Emile Zola, les français découvrent la «grande affaire». Pourtant, depuis trois ans déjà, Bernard Lazare clamait l'innocence de Dreyfus. Quand la vérité s'impose enfin, personne ne salue le combat du jeune nîmois. Certains dénoncent au contraire la vénalité du journaliste vendu à la «juiverie internationale». Blessé, Bernard Lazare consacre alors le reste de sa courte vie à la défense des Juifs d'Europe centrale, et au projet naissant d'une nation juive.
Charles Péguy, lui, se souvient et dédie à son ami des pages lumineuses. Il voit dans les combats de Bernard Lazare, dans son destin, dans sa façon d'affronter l'ingratitude, toutes les marques d'un grand prophète. Interrogeant Israël et chrétienté, nationalisme et révolution, cette amitié exceptionnelle a été déterminante dans l'itinéraire politique et spirituel de Charles Péguy.
