Paru le 04/11/2015 | Relié 255 pages
Tout public
préface de Sylvain Tesson
Brindha Seethanen (Millepages)
La Nouvelle Orléans de Bernard Hermann est métisse, fière, sensuelle, fiévreuse, d'une violence sourde. C'est celle d'un temps disparu, celle du temps d'avant ; avant la douleur et l'eau des larmes qui inonde et dévaste, celle d'avant Katrina.
Ces belles pages noires et blanches tissent la mémoire d'une ville, reine du bal le temps d'une danse et qui sait « laisser les bons temps roulés », devise d'une belle dame créole qui fait du bien, quoiqu'il arrive.
« Des images qui sautent à la gueule (...) des foules électrisées par les marching bands (...) de la musique qui pulse dans les corps en sueur (...) »
Sylvain Tesson
« Bons temps roulés » vient de l'expression « Laissez les bons temps rouler » (d'origine canadienne francophone), symbole même de l'esprit de La Nouvelle-Orléans. Festive, flamboyante, la légendaire reine créole de la basse Louisiane fut en effet le chaudron de tous les bouillons de cultures et de tous les métissages de musiques, de couleurs, de saveurs pimentées... Bernard Hermann parvint à en capturer l'âme comme personne ne l'avait encore fait. Ses images, d'une rare intensité, sont révélées dans ce livre pour la première fois.
Inclus : La « bande originale » du livre accessible en streaming.
Bernard Hermann débuta par le photojournalisme. Il réalisa ensuite de nombreux ouvrages photographiques sur des villes, des îles ou des pays qui furent publiés sur les cinq continents. En 1979 il arriva à La Nouvelle-Orléans pour quelques mois... et y demeura finalement jusqu'en 1982. De ces quatre années passées dans la sulfureuse « Big Easy » sont nés ces Bons temps roulés...