Bordeaux : patrimoine mondial de l'Unesco : 360

Fiche technique

Format : Relié
Nb de pages : 93 pages
Poids : 895 g
Dimensions : 26cm X 30cm
Date de parution :
ISBN : 978-2-8177-0176-9
EAN : 9782817701769

Bordeaux

patrimoine mondial de l'Unesco
360

de

chez Sud-Ouest

Paru le | Relié 93 pages

Tout public

17.90 Indisponible

photographies et visites virtuelles par Pascal Moulin


Quatrième de couverture

Pour Stendhal, Bordeaux était « la plus belle ville de France ». Mille fois répété, ce jugement flatteur qui ravit les Bordelais est devenu un cliché. L'auteur de La Chartreuse de Parme, dont le sens critique dépendait souvent de l'humeur du moment, ne tarit pas d'éloges sur la ville qu'il visite en ce mois ensoleillé de mars 1838 : il admire « le beau fleuve tellement couvert de navires... qu'il eût été impossible de tendre une corde d'un bout à l'autre sans passer sur un navire ». Il a quand même manqué son arrivée sur le « fameux pont de Pierre » : il dormait...

Dommage ! C'est par sa rive droite qu'il convient d'aborder la Garonne, et par le pont de Pierre de découvrir Bordeaux. De l'entrée de ce pont aux arches chevauchant le fleuve souvent jaunâtre piqueté de taches blanches, mouettes posées dans un scintillement argenté, quand descend le soleil sur les toits gris, s'offre une ville de majesté et d'harmonie épousant la courbe de son fleuve. Au crépuscule se détache, en contre-jour, la façade des quais derrière laquelle rosissent les monuments pointés vers le ciel : flèche effilée du clocher de l'église Saint-Michel, fuseaux des églises gothiques, Grosse Cloche, cathédrale Saint-André et tour Pey-Berland dominée par la statue protectrice de Notre-Dame d'Aquitaine, verticalité des colonnes rostrales rappelant, en bordure du fleuve, que commerce et navigation ont été les deux mamelles de Bordeaux et, enfin, semblable à un élément de jeu de quilles, legs d'un siècle finissant, ce monument dédié à des Girondins curieusement absents.

Biographie

Albert Rèche fut grand reporter, avant de rejoindre l'équipe du Figaro dont il sera, jusqu'à sa retraite en 1978, l'un des envoyés spéciaux permanents. Il se consacre alors à l'histoire de sa ville natale, Bordeaux, et à la vie quotidienne de ses habitants. Membre de l'Académie nationale des sciences, belles-lettres et arts de Bordeaux, Albert Rèche a reçu, en 1989, pour l'ensemble de son oeuvre, le Grand Prix littéraire de la ville de Bordeaux.