Fiche technique
Format : Broché
Nb de pages : 127 pages
Poids : 350 g
Dimensions : 17cm X 23cm
ISBN : 978-2-918235-00-2
EAN : 9782918235002
Bourgeois à la campagne
les domaines avec bastides de Saint-Etienne-les-Orgues
Quatrième de couverture
Des bastides en haute Provence
Les 17e et 19e siècles voient s'affirmer une classe de notables et bourgeois en Provence qui aime afficher son aisance. Des aristocrates à l'époque où Aix est la capitale de la province, relayés après la Révolution par des notables de Marseille, achètent des terres en basse et haute Provence qu'ils font exploiter par des fermiers ou métayers. Leur motivation n'est pas que pécuniaire : en acquérant et entretenant une bastide, ils manifestent aussi un goût pour la campagne et affirment leur singularité en se ménageant un lieu de villégiature, pouvant servir de refuge en temps d'épidémie.
À Saint-Étienne-les-Orgues, en haute Provence, les bastides les plus importantes, - et notamment la plus ancienne d'entre elles, le Truyas - ont d'abord été la propriété des seigneurs avant de passer au cours du 18e siècle aux mains des notables, d'abord issus du village, puis venus de basse Provence. À l'inverse, les bastides plus modestes (Thiès, Vignau, Bel Air...) n'ont jamais appartenu aux seigneurs. Elles se sont développées après la Révolution et ont été achetées par des négociants enrichis.
À la fois domaine agricole et villégiature, la bastide est, du 17e au 19e siècle, l'attribut du bourgeois à la campagne. Après l'analyse par André de Réparaz du phénomène des bastides en Provence, Gisèle Roche-Galopini dresse l'inventaire de ce patrimoine architectural sur la commune de Saint-Étienne-les-Orgues en haute Provence.