Bourouchaskiana : actes du Colloque sur le bourouchaski

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 124 pages
Poids : 300 g
Dimensions : 16cm X 24cm
Date de parution :
EAN : 9789042915282

Bourouchaskiana

actes du Colloque sur le bourouchaski

de

chez Peeters

Collection(s) : Bibliothèque des Cahiers de l'Institut de linguistique de Louvain

Paru le | Broché 124 pages

Doctorat

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édition Etienne Tiffou


Quatrième de couverture

Le bourouchaski est une langue bien intéressante : sans parenté démontrée, elle constitue un isolat parlé par seulement quelques dizaines de milliers de locuteurs dans l'extrême nord du Pakistan. Le livre que voici commence par une rapide présentation du système phonologique du bourouchaski et des symboles utilisés pour leur transcription (É. Tiffou : pp. 7-11). Il s'achève par un panorama des travaux actuellement disponibles et un catalogue des recherches prioritaires futures (É. Tiffou : pp. 97-109) - parenté du bourouchaski, corpus disponibles, phonologie et morphologie, syntaxe, vocabulaire et lexicographie, typologie, linguistique du texte et pragmatique. Quatre études constituent le coeur du volume : chacune d'elles a fait l'objet d'une communication au Colloque tenu à Montréal en 2002, dans le cadre du XXXVIe Congrès international sur les Études asiatiques et nord-africaines, et qui était consacré au bourouchaski. H. Berger (pp. 13-16) s'attache à montrer que la phonologie et la morphologie du bourouchaski suivent une évolution contraire à celle que l'on croit discerner dans la plupart des autres langues. Alors que ces dernières tendent à la simplification, le bourouchaski irait, au contraire, dans le sens d'une complexification croissante. E. Bashir (pp. 17-62) s'efforce de mieux comprendre la difficile fonction du préfixe d- en bourouchaski. Adoptant une approche cognitive, elle conclut qu'il est impossible de ramener les diverses fonctions de ce morphème à une valeur unique. C'est à la syntaxe que s'intéressent É. Tiffou et Y. Morin (pp. 63-81), en étudiant le bénéfactif du bourouchaski. Grâce à une classification systématique des diverses constructions, ces auteurs s'efforcent de tracer une ligne de démarcation entre causation et bénéfaction. Le résultat est la mise en évidence de certaines tendances, bien qu'il ne soit pas facile de trouver un clivage parfaitement clair. H. van Skyhawk, enfin (pp. 83-96), offre une approche sociolinguistique du bourouchaski. Il montre les contraintes dialectales et religieuses auxquelles sont confrontés les auteurs d'une pièce radiophonique : ils doivent se faire comprendre par des personnes qui non seulement parlent des dialectes bourouchos différents, mais pratiquent de plus des formes variées de religion (chiites, ismaéliens et sunnites).