Paru le 09/11/2017 | Relié 62 pages
dessins de Farhad Ostovani
Haiku ?
Pensée, saisie au vol, fait trois pas de danse et s'enfuit éclairer d'autres yeux.
Bruire réunit, entre deux poèmes en vers libres, quatre-vingt-dix haikaï. Daniel Blanchard a été séduit, après bien d'autres, par cette forme extrêmement concise, cultivée au Japon depuis des siècles et toujours en honneur. Le haiku japonais comprend trois vers de cinq, sept et cinq syllabes. Ici, l'auteur a opté pour une coupe plus proche de la prosodie française, soit six, huit et six syllabes.
Bruire est un album d'instants ténus, où convergent l'immédiat et le lointain, la présence et le deuil, l'intimité de la pensée et l'ouverture de l'espace.
Six portraits d'arbre, créés spécialement par le peintre Farhad Ostovani accompagnent le texte.
Outre sept recueils de poèmes, Daniel Blanchard, né en 1934, a publié cinq romans et récits et deux essais. Il a également participé à quelques aventures, telles que la publication de la revue Socialisme ou barbarie dans les années cinquante et soixante et « l'Imprimerie Quotidienne », dans les années soixante-dix et quatre-vingt.
Le jardin, les arbres et les fleurs, les montagnes et les horizons comptent parmi les motifs préférés de Farhad Ostovani, peintre né à Lahidjan, dans le nord de l'Iran, en 1950. Ne se limitant pas à l'aspect extérieur des choses, l'artiste cherche à signifier leur présence (www.farhad-ostovani.net).
