Collection(s) : Du monde entier
Paru le 05/10/2017 | Broché sous jaquette 201 pages
traduit de l'anglais (Etats-Unis) par Agnès Desarthe
C'en est fini de moi
La vie sourit à Asher. Lui qui se rêvait écrivain est devenu scénariste à succès. L'argent rentre à flots aussi vite qu'il venait à manquer autrefois. Son logement miteux dans un quartier malfamé de New York s'est transformé en une maison luxueuse sur les hauteurs de Hollywood. Quand sa seconde épouse se lasse de cette dernière, Asher lui en achète une plus somptueuse encore. Mais lorsque les amis disparaissent tour à tour, que les contrats se tarissent et que le téléphone reste muet, que reste-t-il à Asher qui se rapproche dangereusement de la soixantaine ?
De retour à New York, il fait la connaissance de son neveu et de la petite amie de ce dernier, Aurora d'Amore. La rencontre de ce couple si particulier, à la jeunesse si différente de la sienne, va lui faire connaître un souffle nouveau. Ce réveil n'est toutefois pas sans risques, car Michael et Aurora pourraient bien l'entraîner dans leurs jeux compliqués d'enfants terribles.
On retrouve dans ce roman les thèmes chers à Alfred Hayes - les affres du désir et de la création, les illusions perdues, la solitude - à travers une magnifique ode à la ville qui ne dort jamais.
« Il est des auteurs qui surgissent des limbes pour nous éblouir. »
Livres Hebdo
Alfred Hayes est né en Grande-Bretagne en 1911 et mort à Los Angeles en 1985. Romancier, scénariste et poète, il a principalement travaillé pour l'Italie et les États-Unis. L'interprétation de son poème Joe Hill par Joan Baez, mis en musique par Earl Robinson, a marqué les esprits. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il a lutté au sein des services spéciaux de l'armée américaine. Il s'est par la suite installé à Rome et est devenu le scénariste du cinéma néoréaliste italien. Son scénario pour Païsa (1946) de Roberto Rossellini a été sélectionné pour les oscars.
Romancier discret, quoique acclamé par la critique, il a publié sept romans entre 1946 et 1973.