Paru le 15/03/2011 | Broché 96 pages
Tout public
Que serait devenue Caen si les Alliés, messagers de la Liberté, n'avaient pas été contraints d'en faire le centre du champ de bataille qui devait décider du sort de l'Europe et du Monde ?
Chaque quartier, chaque immeuble, chaque vitrine, chaque commerce détruit, réduit en poussière, a été rebâti ou recréé par nos grands-pères et nos pères alors qu'ils revenaient du front ou des camps de prisonniers.
De nombreux ouvrages ont déjà montré à l'aide de cartes postales ce que la ville était ou ce qu'elle est devenue ; ce qui faisait son charme et sa beauté loués par Madame de Sévigné, Barbey d'Aurevilly, Gustave Flaubert, Marcel Proust ou plus près de nous, Georges Simenon.
Cependant, l'attrait d'une ville tient autant à son activité commerciale qu'à la présence de ses monuments et de ses églises. Le plaisir qu'éprouve le passant à flâner devant les vitrines, a incité l'auteur à faire partager aux lecteurs sa collection de vieux papiers et de vieilles factures en l'invitant à une promenade le long des rues afin de lui proposer une vision du passé de « l'Athènes normande », devenue « Martyre du Monde » avant d'être le symbole de la Renaissance urbaine française.
Ces commerces, ces industries, ces lieux de loisirs ou de promenades, que sont-ils devenus ? C'est ce que tente de restituer cet ouvrage, le premier d'une série, qui se veut le reflet d'une certaine image du passé et le témoin de la reconstruction de la vocation agricole, industrielle et commerciale de Caen, capitale du duc Guillaume, roi d'Angleterre, devenue capitale régionale et symbole de la lutte pour la Liberté et la Paix.
François Robinard est caennais de naissance. Arrière petit-fils d'un commerçant caennais, il vit toujours à Caen. Passionné par sa ville natale, il a travaillé pendant trente-six ans à la mairie de Caen comme spécialiste des recensements. Il a également occupé le poste de documentaliste et rédigé plusieurs notices historiques à l'usage de ses concitoyens et de leurs élus.
François Robinard est également à l'origine de l'exposition permanente sur l'histoire de la Ville mise en place dans la salle de l'état civil en 1990 et l'auteur d'un premier ouvrage « Caen avant 1940 ». Il est aussi à l'origine de l'implantation des panneaux historiques que l'on trouve aujourd'hui devant les monuments et immeubles anciens de la ville.
Peu avant son départ de la Mairie, il a rejoint le service des Archives pour y assurer les fonctions d'adjoint au Chargé de conservation afin de rédiger des notes historiques en collaboration avec le service communication. Aujourd'hui à la retraite, François Robinard a signé une convention avec l'Agence Régionale de la Conservation de l'Image et du Son (ARCIS) permettant à cette dernière de numériser ses collections de vieux papiers, cartes postales et films revêtant un caractère historique et pouvant servir le patrimoine culturel normand. Il est aussi membre de l'Association des Amis du Musée de Normandie.
