Serie : Cahiers du Musée de la batellerie (Les). Vol 50
Paru le 10/04/2004 | Broché 87 pages
Public motivé
La Reconstruction et la modernisation de la flotte intérieure au lendemain de la Seconde Guerre mondiale
Les pertes représentent 20 % du parc en exploitation en 1938, soit environ 2 200 unités.
La catégorie la plus touchée est celle des péniches de 38 m 50 en bois (estimation des pertes : 1 420 unités), car la plupart des bateaux sinistrés n'étaient pas réparables.
Or, il n'est pas question pour les autorités de reconstruire des bateaux en bois inadaptés aux techniques modernes de manutention. Ils supportent mal les chargements et déchargements mécaniques brutaux...
La naissance de la SRPF
Comment financer la reconstruction de la flotte ?
En standardisant et normalisant les types de bateaux et en élaborant des programmes de constructions en série, les ingénieurs de l'ONN ont fait le maximum pour réduire les coûts. Pourtant il faut se rendre à l'évidence : les indemnités de dommages de guerre auxquelles ont droit les sinistrés ne couvriront pas le montant des dépenses... Et après des années de guerre, les mariniers artisans sont dans l'incapacité de payer la différence.
À la fin de l'année 1945, la création d'une société professionnelle des sinistrés de la batellerie est à l'étude.
La Société est constituée officiellement le 20 décembre 1946 sous la dénomination de "Société pour la Reconstruction et le Renouvellement du Parc Fluvial" (SRPF).
Avec plus de 2 000 unités construites sous sa responsabilité, la SRPF a été un acteur essentiel de l'évolution de la batellerie.