Calendriers lunaires, préhistoire et mythologie : idéogrammes et symboles liés aux rites saisonniers et aux cycles pluriannuels : l'héritage dans la mémoire collective de l'oeuvre des premiers créateurs de calendriers

Fiche technique

Format : Broché
Nb de pages : 345 pages
Poids : 400 g
Dimensions : 15cm X 21cm
Date de parution :
EAN : 9782849210550

Calendriers lunaires, préhistoire et mythologie

idéogrammes et symboles liés aux rites saisonniers et aux cycles pluriannuels
l'héritage dans la mémoire collective de l'oeuvre des premiers créateurs de calendriers

de

chez Thot

Paru le | Broché 345 pages

Public motivé

19.00 Indisponible

Quatrième de couverture

Calendriers lunaires, préhistoire et mythologie
René-André Lombard

Le mémoire collective a-t-elle gardé le souvenir de l'invention des premiers calendriers ? Le dernier ouvrage de Réne-André Lombard présente les résultats d'une étude de mythologie comparée poursuivie pendant de longues années. Il nous rappelle le rôle essentiel qu'ont joué dans la vie humaine les calendriers religieux anciens essentiellement lunaires, le problème que posait autrefois la difficile harmonisation des cycles lunaire et solaire par l'adjonction d'une « Treizième Lune » et l'importance des cérémonies pluriannuelles de « Passage de Cycle », « Ligature des Ans », « Mariage céleste », qui marquaient ces adjonctions de mois lunaires « hors du Temps ». Pour des raisons évidentes d'éclat et de lisibilité, le secteur de plus brillant du ciel, Pléiades-Hyades (Taureau)-Orion-Sirius-Voie Lactée, se révèle avoir joué un r le d'annonceur inégalé dans le déclenchement des célébrations, créant, dans sa rencontre avec la Lune, un lot d'images sacrées frappantes, source de fabulation mythique.
Dès lors l'origine des figures composites, imgid, sphinx, centaure, minotaure, cyclope, s'éclaire : ces figures apparaissent comme des idéogrammes répondant à la nécessité de transmettre les dates des grands rassemblements cérémoniels et les concepts qui leur étaient liés.
Nombre d'indices dans la tradition mythique de l'Inde (Hanuman et les « Grands Rois Simiesques »), de la Chine (Soun Wou Kong et le « Singe Blanc » ancestral) et de l'Amérique précolombienne (Hun Chouen maya, premier civilisateur simiesque), permettent d'envisager la création des premiers calendriers religieux stello-luni-solaires comme émanant d'une culture de chasseurs néanderthaliens, reprise ensuite par des cultures de type Cro magnon. Le cérémonial élaboré, à dominante sacrificielle, de « Passage de Cycle » semble avoir diffusé ses images dans tour l'hémisphère Nord à partir d'une région située au nord de l'Ararat.
L'ouvrage fait ressortir la vitalité et la puissance émotionnelle de ces images essentiellement nocturnes, chargées au cours des siècle (parfois de façon contradictoire en raison de l'évolution des moeurs) de symbolisme philosophique et moral par les religions successives. On voit paraître, à travers elles, dans le champ de conscience des humains, l'intuition fondamentale qui domina la vie religieuse pendant des milliers d'années : celle d'une force lumineuse multiforme fécondant l'Univers, avec laquelle la survie exigeait de se mettre en accord par des liturgies hiérogamiques et sacrificielles opérées au cours de grands rassemblements rituels sur des lieux sacrés.